Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le Congrès prêt à rester en session jusqu’au jour de l’élection Budget : les républicains affichent leur volonté de résister à Clinton

Les membres républicains du Congrès ont affiché leur volonté de ne pas céder aux pressions de la Maison-Blanche sur le budget et de se battre pour que leurs priorités y figurent en bonne place. «Nous n’allons pas capituler», a déclaré le numéro deux de la majorité républicaine au Sénat, Don Nickles, sur la chaîne de télévsion Fox, à propos de cette querelle budgétaire qui s’inscrit sur fond de campagne électorale à couteaux tirés entre le démocrate Al Gore et le républicain George W. Bush. Il a affirmé que les parlementaires républicains étaient prêts à rester en session jusqu’au jour des élections, le 7 novembre, si un compromis avec la Maison-Blanche sur le budget s’avérait impossible. Il a mis le blocage législatif actuel, qui fait que le budget n’est pas prêt alors que l’année fiscale a commencé le 1er octobre, sur le compte de la mauvaise volonté du président à négocier de bonne foi et à faire des compromis. Le président, qui est monté vendredi au créneau dans la campagne électorale en dénonçant avec vigueur les projets budgétaires des républicains, a choisi comme terrain de bataille deux des treize lois de finances, auxquelles il menace de mettre son veto. La première propose un train d’allègements fiscaux représentant quelque 240 milliards de dollars sur dix ans. «Cette enveloppe fiscale n’est pas équitable pour nos enfants, pour nos personnes âgées et pour les millions d’Américains qui sont dépourvus de toute couverture médicale», a déclaré M. Clinton devant la presse. Encourager les activités illégales M. Clinton menace aussi de mettre son veto sur le projet de loi de finances pour le fonctionnement des départements d’État, de la Justice et du Commerce, en reprochant au projet de refuser d’accorder l’égalité des droits sociaux aux immigrants légaux latino-américains, et les fonds nécessaires à la justice pour continuer à poursuivre les grands fabricants de tabac. Les républicains s’y opposent en affirmant notamment que ce projet, qui contient aussi une amnistie pour les immigrés illégaux, équivaudrait à encourager des activités illégales. «Je crois que le président va trop loin, a déclaré M. Nickles. Je crois qu’il essaie d’entrer en confrontation avec le Congrès». Mais le leader de la minorité démocrate au Sénat, Tom Daschle, a rejeté ces accusations comme dénuées de fondement, renvoyant la responsabilité du blocage actuel aux républicains. Affirmant que son parti faisait preuve de beaucoup de «flexibilité», M. Daschle s’est déclaré persuadé «que nous pourrons parvenir à un compromis bi-partisan» avant la fin de la semaine. Le président Clinton avait lui aussi indiqué samedi que si les deux camps acceptaient de faire des échanges de bons procédés, un compromis était possible sur le budget. «Ils obtiendront certaines des choses qu’ils veulent. Nous obtiendrons certaines des choses que nous voulons, a-t-il dit. Nous arriverons à un accord».
Les membres républicains du Congrès ont affiché leur volonté de ne pas céder aux pressions de la Maison-Blanche sur le budget et de se battre pour que leurs priorités y figurent en bonne place. «Nous n’allons pas capituler», a déclaré le numéro deux de la majorité républicaine au Sénat, Don Nickles, sur la chaîne de télévsion Fox, à propos de cette querelle...