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Actualités - CHRONOLOGIE

CORRESPONDANCE L’automne washingtonien égayé par la vibrante palette des érables

 WASHINGTON-Irène MOSALLI À la rentrée washingtonienne, le spectacle est à l’intérieur (théâtres, musées, galeries et autres lieux culturels) et à l’extérieur avec un sublime automne égayé par la vibrante palette des érables. Ici, l’automne n’a rien des «sanglots longs des violons de l’automne» ni de la mélancolie de la fin de l’été. Il est un feu d’artifice de couleurs flamboyantes qui éclairent les rues principales et secondaires. Ce spectacle fait d’une multitude de tonalités rouges, orange et marron a été expliqué par un spécialiste du National Arboritum (jardin botanique) qui est en même temps président de l’Association américaine des horticulteurs. «Cet automne 2000 sera du meilleur cru, dit il. Les pluies et la fraîcheur de l’été qui vient de s’écouler promettent de brillantes couleurs. Et, pour parachever cet effet, nous avons encore besoin d’un petit coup de sec… climatique, bien entendu». Il parle d’une année de bon cru pour Washington car jusqu’à récemment, rien ne surpassait durant cette saison la beauté des paysages des États du Vermont, de New York, du Wisconsin et de la Virginie de l’Ouest. Des régions où l’érable est omniprésent, au point que chacune en a fait son emblème. Oublier « les feuilles mortes, et regrets aussi… » On peut différencier les diverses sortes d’érables en observant le sinus de leur feuilles. L’érable à sucre a des sinus arrondis, ceux de l’érable rouge sont en forme de V, tandis que ceux de l’érable argenté sont en forme d’ogive. l’érable à sucre et l’érable rouge sont incontestablement ceux qui se parent des plus beaux atours. Il n’en demeure pas moins que la capitale fédérale s’enorgueillit, elle aussi de posséder la plus grande palette automnale de tout le pays. Dans cette ville et ses environs, l’environnement joue en faveur des facteurs qui font la diversité chromatique du feuillage : le climat et l’habitat. Comme on le sait , durant l’été l’abondante chlorophylle couvre les arbres de vert. Avec l’automne, apparaissent les autres pigments : la xanthophylle et la carotène qui donnent les jaune et orange, les antocyanes source de rouge vif, de fuchsia et de violet. Autant de matières responsables de la féerie automnale des érablières. À Washington, dès septembre, le décor est ainsi prêt pour que le rideau se lève sur ce spectacle si haut en couleurs. passant par l’orange, le fushia et le rouge écarlate.. Les bois et les forêts avoisinant la capitale apparaissent comme des cathédrales ornées de vitraux lumineux. Partout, des buissons épicés, de hautes herbes folles et cramoisies, des fougères d’un marron chaud. Le sol est un véritable tapis multicolore. Et il y a tous les rouges et jaune possibles et imaginaires qui transforment le feuillage des arbres, en principe désséché, en éclatant bouquets printaniers. De quoi oublier d’avoir du vague à l‘âme et de fredonner «les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi…».
 WASHINGTON-Irène MOSALLI À la rentrée washingtonienne, le spectacle est à l’intérieur (théâtres, musées, galeries et autres lieux culturels) et à l’extérieur avec un sublime automne égayé par la vibrante palette des érables. Ici, l’automne n’a rien des «sanglots longs des violons de l’automne» ni de la mélancolie de la fin de l’été. Il est un feu...