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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

ENVIRONNEMENT Greenpeace dénonce le transfert de l’incinérateur de l’AUH dans la Békaa

 L’affaire de l’incinérateur de déchets toxiques de l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth a rebondi hier avec les révélations faites par l’association écologique Greenpeace qui a dénoncé le transfert de cette installation dans une région agricole de la Békaa. Dans un communiqué, l’organisation écologique a affirmé qu’au lieu de proposer des alternatives écologiques saines pour la destruction des déchets hospitaliers, l’AUH n’a fait que «déplacer» la pollution d’un endroit à l’autre. L’association a qualifié cette attitude d’«irresponsable», en estimant que les responsables concernés ont contourné le problème en évitant de trouver les solutions réelles pour éliminer les effets néfastes de l’incinération sur la santé publique et sur l’environnement. Suite aux pressions qui ont été exercées par Greenpeace et les habitants sur les responsables de l’AUH pour arrêter l’incinération des déchets, la direction de l’hôpital avait déclaré que l’incinérateur sera fermé à la fin du mois de septembre, rappelle le texte du communiqué. L’hôpital n’a toutefois jamais mentionné les technologies alternatives à adopter. Les enquêtes menées par Greenpeace ont révélé par la suite que le plan prévu consistait à transférer l’incinérateur dans le village où se trouve le Centre d’études et de recherches agricoles de l’AUB. «L’AUH doit assumer sa responsabilité, qui consiste à éliminer la pollution au lieu de chercher à la rendre moins visible, a relevé le communiqué. Cette décision ne fait qu’accentuer le danger, car d’une part l’AUH doit transporter les déchets jusqu’à la Békaa, soit sur une distance de 80 kilomètres, et d’autre part, les produits chimiques émanant de l’incinération, dont la dioxine, sont disséminés dans une région agricole qui fournit des légumes et des produits laitiers à l’ensemble du pays». 
 L’affaire de l’incinérateur de déchets toxiques de l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth a rebondi hier avec les révélations faites par l’association écologique Greenpeace qui a dénoncé le transfert de cette installation dans une région agricole de la Békaa. Dans un communiqué, l’organisation écologique a affirmé qu’au lieu de proposer des...