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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice Naïm se plaint de ne pouvoir conférer librement avec Geagea

 Me Edmond Naïm, l’un des principaux avocats du leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a adressé au conseil de l’Ordre des avocats de Beyrouth une note dans laquelle il proteste contre le fait qu’il n’est pas en mesure de conférer librement, autant qu’il le désire, avec son client. Dans sa note, Me Naïm a rappelé à ce sujet les termes du décret du 17 janvier 1995 réglementant la gestion des prisons. Le décret en question stipule clairement, souligne Me Naïm, que l’avocat a le droit de rencontrer autant qu’il le souhaite son client, même en l’absence d’un garde de la prison, si le condamné ou l’avocat en formule le désir. «Depuis que j’assure la défense de M. Samir Geagea, a souligné Me Naïm, je n’ai jamais pu conférer avec lui plus de deux heures, ce qui est contraire à l’article 51 du décret susmentionné». Me Naïm précise sur ce plan qu’il a préparé un projet de loi amnistiant M. Geagea, mais il n’a pas été autorisé à discuter de ce texte plus d’une demi-heure avec son client, ce qui est contraire aux lois en vigueur. De surcroît, le texte de ce projet de loi n’a pas été remis à M. Geagea, ce qui constitue une violation des conventions internationales, souligne Me Naïm. En conclusion, Me Naïm a protesté également contre le fait que les avocats qui se rendent au ministère de la Défense pour rencontrer leurs clients détenus à Yarzé sont forcés d’attendre longtemps «debout ou en voiture, sous le soleil ou sous la pluie, avant d’être autorisés à conférer avec leurs clients». 
 Me Edmond Naïm, l’un des principaux avocats du leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a adressé au conseil de l’Ordre des avocats de Beyrouth une note dans laquelle il proteste contre le fait qu’il n’est pas en mesure de conférer librement, autant qu’il le désire, avec son client. Dans sa note, Me Naïm a rappelé à ce sujet les termes du décret du 17 janvier...