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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Émotion dans les milieux politiques après le décès de Chaker Abousleiman

La subite disparition de Chaker Abousleiman, décédé jeudi dernier des suites d’une crise cardiaque foudroyante, a suscité une vive émotion dans les milieux politiques. De nombreuses personnalités ont rendu hommage à l’ancien député, mettant l’accent sur ses qualités de législateur et sur l’action qu’il a menée ces dernières années aussi bien au sein du Parlement sortant que sur le plan politique. Les obsèques de Chaker Abousleiman, qui fut président de la Ligue maronite et de la Fédération des ligues chrétiennes jusqu’en 1990, auront lieu aujourd’hui, à 15 heures, à son village natal de Mtein, au Metn-Nord. Le président Émile Lahoud sera représenté aux obsèques par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Michel Murr, et le chef du Législatif Nabih Berry, par le député Yassine Jaber. M. Murr décernera à l’ancien député défunt les insignes de l’Ordre du Cèdre à titre posthume. Durant toute la journée d’hier, de très nombreuses personnalités politiques et diplomatiques se sont rendues au domicile du défunt, à Accaoui, pour présenter leurs condoléances à la famille du disparu. La présidence de la Chambre, l’Ordre des avocats et la Ligue maronite se sont associés au deuil en faisant part du décès dans des communiqués de presse. Les anciens présidents Charles Hélou et Élias Hraoui sont entrés en contact avec la famille du disparu pour présenter leurs condoléances. M. Albert Moukheiber, député du Metn-Nord, a rendu hommage, dans une déclaration à la presse, aux qualités de Chaker Abousleiman en tant qu’avocat et parlementaire. «Il était à l’avant-garde de ce régime, a notamment déclaré M. Moukheiber. Il se révoltait constamment contre tout ce qui représentait le mal. Il luttait pour le développement et invitait sans cesse ses collègues à assimiler les cultures les plus variées. Son ambition n’avait pas de limite». Et M. Moukheiber de conclure : «Nous espérons vivement que ses fils pourront combler le vide laissé par le disparu». Pour sa part, M. Ernest Karam, ancien président de la Ligue maronite, a souligné qu’avec la disparition de Chaker Abousleiman, «ce sont les bases de la modération qui se trouvent atteintes, de même qu’avec sa disparition, les prémices de l’extrémisme pointent à l’horizon». «Il était le symbole de la tolérance et de l’ouverture d’esprit, a déclaré M. Karam. Il a laissé des empreintes aussi bien à la Ligue maronite qu’au Parlement et au niveau de la commission de l’Administration et de la Justice». De son côté, M. Habib Ephrem, secrétaire général de la Fédération des ligues chrétiennes, a rappelé que Chaker Abousleiman avait présidé la ligue maronite de 1973 à 1990 «à une période particulièrement délicate de l’histoire des maronites». M. Ephrem a également mis l’accent sur le rôle de médiateur que le disparu a joué avec le père Boulos Naaman, lors des combats qui avaient opposé en 1990 les Forces libanaises aux unités de l’armée libanaise commandées par le général Michel Aoun. Signalons enfin que Mme Solange Béchir Gemayel (en visite à l’étranger) a adressé un télégramme de condoléances à la famille du disparu.
La subite disparition de Chaker Abousleiman, décédé jeudi dernier des suites d’une crise cardiaque foudroyante, a suscité une vive émotion dans les milieux politiques. De nombreuses personnalités ont rendu hommage à l’ancien député, mettant l’accent sur ses qualités de législateur et sur l’action qu’il a menée ces dernières années aussi bien au sein du Parlement...