Aoun : Respecter les droits des peuples à une paix véritable

 L’ancien chef du gouvernement militaire, le général Michel Aoun, a publié hier une déclaration sur l’impasse actuelle du processus de paix et les alternatives possibles au cas où cette situation serait appelée à perdurer. «La guerre israélo-arabe n’a déjà que trop duré, et elle se prolongera encore si le culte de la force continue de dominer les mentalités dans l’un des camps et si l’éducation basée sur la haine se poursuit dans l’autre camp», a-t-il dit. «Une paix véritable ne saurait s’instaurer sur de tels fondements», a poursuivi le général Aoun. «Il faut que les droits de tous les peuples soient respectés, et le premier de ces droits est celui de vivre en sécurité, dans un État qui jouit d’une identité propre et d’une souveraineté, occupé à assurer le bien-être de ses habitants et non à tuer ses voisins». Selon le général Aoun, il existe quatre parties principales au conflit, chacune d’entre elles ayant ses droits : le droit du Liban à l’indépendance et à la souveraineté sur son territoire, celui des Palestiniens à un État et une identité propre, celui de la Syrie à la restitution du Golan, et, alors seulement, le droit d’Israël à vivre en sécurité et en paix. «Toute solution basée sur ces principes devrait être accompagnée de garanties internationales, provenant notamment des États-Unis, pour imposer une sérieuse mise en application d’un éventuel accord», a-t-il conclu.