Commémoration - Dixième anniversaire de l’éviction de Aoun Messe à Paris en souvenir des martyrs du 13 octobre 1990

Une messe a été célébrée dimanche en l’église Notre-Dame du Liban à Paris pour commémorer le dixième anniversaire de l’éviction du général Michel Aoun, le samedi 13 octobre 1990. L’office a été célébré par l’évêque Tanios Khoury et dédié aux martyrs, militaires et civils, tombés sur le sol libanais lors des affrontements du 13 octobre. Étaient présents à la cérémonie, le général Aoun et son épouse, le brigadier Issam Abou Jamra, les anciens généraux de l’armée Amer Chéhab, Fayez Karam, Wakim Nassif, Samir Dorgham, Rachid Tohmé, Habib Farès et Chamel Mouzeya, une délégation du Rassemblement pour le Liban (RPL) présidée par Simon Abiramia, une délégation des Forces libanaises, section de Paris, une délégation du parti Kataëb section Europe et plusieurs personnalités politiques libanaises. Le représentant du Courant national libre (CNL), Joseph Khoury, a évoqué les martyrs tombés le 13 octobre 1990 et tous les autres tombés au nom du Liban. Il a également évoqué les détenus libanais dans les prisons à l’extérieur du Liban, les conditions économiques terribles qui étouffent les Libanais et les étudiants libanais «qui sont traqués et emprisonnés parce qu’ils disent la vérité». Dans son homélie, Mgr Saïd Saïd, vicaire patriarcal, a affirmé que «les Libanais, chrétiens et musulmans, ont tous participé de manières différentes à la libération du Liban-Sud» et souhaité «la libération du nord, de l’Est et de l’Ouest du pays de toutes les occupations». Il a en outre évoqué «la peine des parents et des épouses dont les enfants et maris ont été enlevés et emprisonnés sans jugements et que leurs bourreaux essayent de faire passer pour morts». Mgr Saïd a enfin indiqué que le communiqué des évêques maronites en date du 20 septembre avait été distribué à la totalité des membres du Sénat et de l’Assemblée nationale français, ainsi qu’à toutes les missions diplomatiques, médiatiques et cléricales françaises.