Le PNL lance un appel au dialogue sur base de la souveraineté et du pluralisme

Le Parti national libéral (PNL) a organisé samedi à Deir el-Kamar une rencontre durant laquelle il a procédé à un tour d’horizon de ses positions sur les principales questions de l’actualité locale et régionale. Selon le secrétaire général du parti, Élias Abou Assi, il s’agissait «d’établir un contact avec la base à travers ce rassemblement». Étaient présents à la conférence des représentants du Parti communiste et du Parti socialiste progressiste. À noter l’absence du Parti syrien national social, qui s’est excusé de ne pas pouvoir assister à la rencontre. Le chef du PNL, Dory Chamoun, a prononcé un mot d’ouverture. M. Abou Assi a répondu aux questions de l’assistance. Concernant les relations libano-syriennes, M. Abou Assi a affirmé que «la présence de l’armée syrienne et la concentration des services de renseignements sur le territoire libanais, ainsi que l’absence de souveraineté libanaise, prouvent que la Syrie ne voulait pas de relations normales avec le Liban». Il a appelé à «des relations avec les pays arabes sur base des conventions internationales et de la Charte de la Ligue arabe dont le Liban est l’un des pays fondateurs». «Nous devons être en mesure d’adhérer volontairement à un traité, comme de pouvoir le résilier à tout moment», a-t-il également indiqué. Interrogé sur le soutien des Libanais à la cause palestinienne, il a affirmé que «l’essentiel est de préserver la sauvegarde de la coexistence au Liban, afin de démentir l’expérience d’Israël, État religieux et sectaire». Rappelant que le président Chamoun avait eu un malaise cardiaque en défendant la cause palestinienne à l’Onu, il s’est prononcé «en faveur de l’application de toutes les résolutions internationales, notamment la 194, qui stipule le droit au retour des Palestiniens dans leur pays et a souligné le refus du parti de l’implantation et de la présence armée palestinienne sur le sol libanais». Il a enfin défendu la coexistence interconfessionnelle, «qui est la vocation même du Liban». «Le fait de s’en prendre à une des parties libanaises signifie la volonté d’en finir avec l’existence d’un Liban libre», a-t-il conclu, en lançant un appel au dialogue aux différentes factions libanaises.