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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

DÉVELOPPEMENT - L’apport de la communauté internationale pour le reconstruction Rapport du Pnud sur l’aide au Liban

Pour l’année 1999 et pour le premier semestre de l’an 2000, le Liban a reçu 100 millions de dollars de la communauté internationale. L’argent a servi au financement de nouveaux projets. Le Koweït, l’Arabie séoudite, le Fonds arabe pour le développement économique et social, l’Union européenne et la France figurent, par ordre croissant, parmi les premiers donateurs au cours de cette période. Les sommes versées pour le développement du Liban sont consacrées notamment aux secteurs des ressources humaines, du développement social, de la santé, de l’énergie et du transport. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a présenté hier à la presse le rapport 2000 sur l’aide au développement au Liban. Ce document annuel, publié par l’organisme onusien depuis 1992, a été pour la première fois, hier, distribué au cours d’une conférence de presse. Tenue à la Maison des Nations unies place Riad el-Solh, la conférence a rassemblé plusieurs représentants des pays donateurs. On notait la présence de Dimitris Kourkoulas chef de délégation de la Commission européenne au Liban, de Fouad Sadek Moufti ambassadeur d’Arabie séoudite, et d’Anne Elizabeth Dismorr, ambassadrice de Suède. Des représentants de l’ambassade de France, d’Italie, de Belgique, de Grande-Bretagne et du Koweït figuraient parmi l’assistance. Prenant la parole, le coordinateur résident des Nations unies Yves de San a remercié la communauté internationale qui propose ses services quand le Liban a besoin d’aide. Christian de Clercq, conseiller du coordinateur résident des Nations unies, a présenté un résumé du rapport 2000 sur l’aide au développement. Une aide qui, depuis la fin de la guerre, affiche son taux le plus bas, avec 100 millions de dollars versés au cours de l’année dernière pour l’exécution de nouveaux projets. Pourtant le total de l’aide pour la même période s’élève à 188 millions de dollars. Le rapport définit le contexte libanais. Dans ce cadre, le pays qui connaît une importante crise devrait relancer son économie, en effectuant notamment des réformes administrative et fiscale. Il est nécessaire également de relever le défi du développement au Liban-Sud. Beaucoup de facteurs affectent le développement. La récession en est un. La crise que traverse le pays a démontré les vraies faiblesses de l’économie, il faudrait dans ce cadre redéfinir le rôle du Liban et déterminer une véritable vision de l’avenir. La justice sociale et la participation de la population à la vie politique font également partie du développement. Il est nécessaire donc de créer des emplois, d’assurer des services sociaux pour tous, de respecter les différences, d’encourager la démocratie, de renforcer la société civile, de respecter les droits de tous … 42 dollars par habitant Depuis la fin de la guerre, la communauté internationale a décidé de venir en aide au Liban. Déjà en 1993, le total de l’aide étrangère atteignait 144,7 millions de dollars, pour arriver à un pic en 1996 de 317 millions de dollars. Actuellement, l’aide enregistre une baisse, pour se chiffrer à 188 millions de dollars, divisés entre dons et prêts bonifiés. Soit 42 dollars d’aide au développement par tête d’habitant. Pour l’an 2001, il faudra mobiliser la communauté internationale afin de recueillir une aide au développement variant entre 250 et 300 millions de dollars. Les fonds devraient être utilisés de manière plus efficace et ce, dans divers domaines, notamment améliorer le processus de la prise de décision politique, éliminer les obstacles administratifs et mettre en place des mécanismes assurant la transparence. Le rapport de l’aide au développement, qui couvre l’ensemble de l’année 1999 ainsi que le premier semestre de l’an 2000, divise l’assistance de la communauté internationale en deux : les aides à l’investissement (formant 65 % du total des fonds octroyés au Liban) et la coopération technique qui s’élève à 31 %. La première forme d’assistance est constituée pour la plupart de crédits bonifiés. Elle est notamment utilisée pour la mise en place d’une infrastructure pour le développement. Les fonds de l’aide aux investissements sont octroyés par les pays arabes à travers des protocoles bilatéraux. L’aide à la coopération technique est majoritairement constituée de dons. Elle est consacrée à plusieurs secteurs, notamment les ressources humaines, ainsi que le développement social et administratif. Cette aide provient de la France, de l’Union européenne, des États-Unis et des organismes onusiens. Divisant les aides au développement par secteur, le rapport de cette année relève que 42,4 millions de dollars ont été utilisés pour le développement des ressources humaines, 32,1 millions de dollars pour le développement social, 30,5 millions de dollars dans le secteur de la santé, 21 millions pour l’énergie et 19,4 millions pour le transport. L’étude rendue publique hier pourvoie des chiffres sur les aides des ONG, qui ont atteint en 1999 les 13,5 millions de dollars. Elle cite les plus importants donateurs dans ce cadre, notamment le CICR, l’Aupelf-Uref et Caritas. Le rapport de l’aide au développement 2000, est disponible sur Internet à l’adresse suivante : www.un.org.lb/data/dcr/dcr.htm
Pour l’année 1999 et pour le premier semestre de l’an 2000, le Liban a reçu 100 millions de dollars de la communauté internationale. L’argent a servi au financement de nouveaux projets. Le Koweït, l’Arabie séoudite, le Fonds arabe pour le développement économique et social, l’Union européenne et la France figurent, par ordre croissant, parmi les premiers donateurs au...