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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Vie politique - Le problème de la représentation arménienne sera bientôt résolu Liban-Syrie : le gouvernement applaudit aux contacts entrepris par Boutros et Berry

Le Conseil des ministres a adopté hier une attitude positive à l’égard des contacts actuellement entrepris en vue d’assainir les relations libano-syriennes. «Toutes les personnalités qui contribuent à la consolidation de l’unité nationale sont remerciées», a notamment déclaré le porte-parole du gouvernement Ghazi Aridi. Dans ce cadre, il a notamment fait un éloge prononcé de «l’initiative» de l’ancien ministre Fouad Boutros, «l’une des personnalités politiques influentes et respectables dans le pays, qu’elle occupe ou non une place au gouvernement». Selon le Conseil des ministres, M. Boutros est ainsi de ceux qui jouent aujourd’hui «un rôle essentiel». «Le président de la Chambre a également joué son rôle», a indiqué M. Aridi tout en réaffirmant «les constantes du gouvernement et sur lesquelles il s’est basé pour obtenir la confiance du Parlement». À cette position s’ajoutent les propos que les présidents de la République et du Conseil ont tenus lors de la réunion concernant «l’importance des relations libano-syriennes». La représentation arménienne Le Conseil des ministres a en outre abordé la question de la représentation arménienne au sein de l’Exécutif. M. Aridi a indiqué dans ce cadre que «les discussions se poursuivent avec toutes les personnes concernées au sein de la communauté». «Le président de la République nous a informés que ces discussions ont sensiblement progressé dans le sens d’une confirmation d’un droit acquis et légitime revenant à la communauté», a-t-il dit avant de conclure à ce sujet : «Nous espérons tous que ce problème sera prochainement réglé, comme l’a affirmé le chef de l’État». C’est lui-même d’ailleurs qui avait soulevé le problème lors de la réunion, en rappelant que dans un Cabinet de quatorze membres la communauté arménienne a droit à un ministre. Dans un gouvernement de trente, elle a donc droit à deux membres. Un raisonnement que le président du Conseil Rafic Hariri a approuvé, s’engageant à traiter la question au plus tôt. À la question de savoir si l’on tiendra compte de la représentation alaouite au cas où le gouvernement devait élargi, M. Aridi a répondu par l’affirmative. Notons que le ministre Sebouh Hovnanian a boycotté hier encore la réunion du gouvernement. Lahoud prévoit une escalade israélienne Le président Émile Lahoud avait insisté au début de la séance sur l’importance de la situation politique à l’intérieur d’Israël. Il a estimé que la crise gouvernementale qui y sévit à l’heure actuelle présageait d’une «escalade et peut-être même d’une guerre contre les Palestiniens et d’agressions contre les autres pays». Il a en outre rappelé qu’une partie du territoire libanais restait occupée et qu’ «Israël se dirige vers l’escalade» du moment que l’État hébreu tend à constituer un gouvernement d’extrémistes. Tous ces faits prouvent, selon le président Lahoud, qu’Israël cherche à torpiller la paix. Il a souligné dans ce cadre la nécessité de resserrer les rangs libanais face aux défis qui s’annoncent. D’autre part, le chef de l’État a critiqué ceux qui «font de la surenchère et qui s’estiment en mesure de donner des leçons sur l’envoi de l’armée au Sud».
Le Conseil des ministres a adopté hier une attitude positive à l’égard des contacts actuellement entrepris en vue d’assainir les relations libano-syriennes. «Toutes les personnalités qui contribuent à la consolidation de l’unité nationale sont remerciées», a notamment déclaré le porte-parole du gouvernement Ghazi Aridi. Dans ce cadre, il a notamment fait un éloge...