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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les industriels sceptiques

Hassan Alameddine, vice-président de l’Association des industriels, a déclaré à L’Orient-Le Jour, lors d’un entretien téléphonique, qu’il reste beaucoup à faire pour que les industriels soient satisfaits. Si la baisse des droits de douane a été moins catastrophique qu’ils ne le craignaient, elle porte néanmoins un coup très dur au secteur. «Tous nos espoirs dans une croissance soutenue de l’industrie au Liban sont ébranlés. Ce n’est pas tant la baisse des droits de douane qui nous inquiète que la politique de la sourde oreille qui caractérise le nouveau gouvernement», a affirmé M. Alameddine. «Nous avons le sentiment, au sein de l’Association, de ne pas avoir été entendus», a-t-il ajouté. «La baisse des coûts de production, tellement attendue, n’est pas venue. Les cotisations à la Sécurité sociale restent trop élevées pour permettre à l’industrie de devenir véritablement compétitive. La réduction des taxes sur le fioul, le mazout et l’électricité, de 32,5 % à 23 %, que le gouvernement avait promise, ne s’est pas produite», a souligné M. Alameddine. Pour dénoncer les carences du gouvernement en matière de protection des produits locaux, le vice-président des industriels a pris pour exemple le sel fin, sur lequel était appliqué un taux de 55 % et qui voit, aujourd’hui, sa taxe réduite à 15 % du prix d’achat. M. Alameddine a fait assumer au gouvernement la responsabilité du risque qui pèse sur l’emploi de 400 000 personnes travaillant dans le secteur industriel.
Hassan Alameddine, vice-président de l’Association des industriels, a déclaré à L’Orient-Le Jour, lors d’un entretien téléphonique, qu’il reste beaucoup à faire pour que les industriels soient satisfaits. Si la baisse des droits de douane a été moins catastrophique qu’ils ne le craignaient, elle porte néanmoins un coup très dur au secteur. «Tous nos espoirs dans...