Qualité, écologie et aides de l’État

Les grandes entreprises de déconstruction dans le monde, et surtout en Europe, accordent beaucoup d’importance aux problèmes de pollution et ce, par souci de respecter l’environnement. Conscientes de l’enjeu que constitue le retraitement des véhicules hors d’usage pour la protection de l’environnement, les sociétés françaises, par exemple, participent pour la plupart à l’accord, cadre sur le retraitement de ces véhicules. Cet accord est signé par le ministre de l’Environnement, le ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur et par les différents acteurs de la filière automobile. En réalité, certaines sociétés n’hésitent pas à investir plus de 8 millions de francs dans des opérations de recyclage, dans le but d’obtenir le précieux certificat professionnel, comme la norme Iso 9002. Il faut préciser que ces sociétés bénéficient d’aides de l’État, d’exemption de taxes... alors que les sociétés polluantes sont fortement taxées. Les véhicules sont vidés de tous leurs fluides ( huiles, liquide de freins,...). Ces derniers sont ensuite envoyés vers des filières de retraitement spécialisées, tout comme les mousses de sièges. De nos jours, plus de 75 % des déchets automobile collectés au sein des entreprises européennes sont recyclés. Par ailleurs, les produits électriques et électroniques en fin de vie, comme les ordinateurs, les imprimantes, les photocopieurs, sont collectés, démontés et les éléments polluants (piles, condensateurs...) sont séparés pour être traités dans des centres agréés. En fait, la tâche des «déconstructeurs» automobiles ou autres se résume en quatre étapes importantes : la première consiste à collecter les pièces, la seconde concerne leur dépollution (collecte des fluides nocifs et batteries), la troisième s’intéresse à la déconstruction et au démontage : broyage du fer et recyclage des métaux, la dernière étape s’occupe de la valorisation et de la vente des pièces détachées.