Sécurité - Un accident qui aurait pu être lourd de conséquences Effondrement du toit d’un appartement rue de l’USJ

Le toit d’un appartement à Achrafieh s’est écroulé hier sans faire de victimes. L’appartement situé au premier étage d’un immeuble rue de l’Université Saint-Joseph (en face du théâtre Monnot) était menacé d’effondrement, ainsi que tout l’immeuble, depuis déjà quatre ans. Selon les déclarations des habitants de l’immeuble ainsi que des voisins, cette bâtisse constitue un danger pour la sécurité publique. En effet, les fissures qui lézardent tous les murs de l’immeuble prouvaient que son effondrement total ne saurait tarder. Mme Wardeh Abdo Salameh qui habite l’appartement du premier étage n’a heureusement pas été blessée par l’effondrement du toit. Elle dormait depuis plusieurs mois déjà dans la cuisine dont le toit est le moins affecté par les fissures. Elle a indiqué que sa chambre à coucher était devenue inutilisable. Le propriétaire de l’immeuble avait présenté une demande pour détruire son immeuble en 1996 mais le mohafez de Beyrouth de l’époque la lui avait refusée. Signalons également que les habitants d’un second appartement au même étage ont entrepris de restaurer leur demeure. L’entrepreneur chargé des travaux a nié toute relation entre les travaux et l’effondrement de l’appartement voisin. Le procureur général près la cour d’appel de Beyrouth, le juge Joseph Maamary, a recueilli les dépositions du propriétaire de l’immeuble ainsi que de tous ses habitants et de l’entrepreneur. Il a décidé de les relâcher et a demandé au mohafez de Beyrouth d’envoyer une équipe d’experts afin d’examiner l’immeuble et de remettre un rapport complet sur l’état de la bâtisse.