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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Francophonie - Première réunion de travail hier entre les ministres de la Culture et des AE Le sommet d’octobre : un événement inédit dans l’histoire du Liban, affirme Salamé

Il a fallu trois ans aux autorités qataries pour préparer le sommet islamique qui a récemment eu lieu à Doha. Il reste moins d’un an pour préparer celui de la francophonie qui réunira à Beyrouth à peu près le même nombre d’États, fin octobre 2001. Le ministre Ghassan Salamé, qui a fourni ces indications, s’est donc attelé dès hier à la tâche, le Conseil des ministres l’en ayant officiellement chargé jeudi dernier. Il a précisé dans ce cadre que le président de la République Émile Lahoud lancera les invitations dans les prochains jours. M. Salamé a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le chef de la diplomatie Mahmoud Hammoud, particulièrement concerné par la préparation du sommet, de même que les ministères de l’Intérieur, du Tourisme et de l’Information. Il a notamment soumis à M. Hammoud une liste des délégations qui participeront en principe au sommet de la francophonie. Leur nombre est estimé à environ 80, dont 56 présidées par des chefs d’État. Du jamais vu dans l’histoire du Liban : de fait, les plus grands sommets organisés à Beyrouth dans les années 50 et 60 n’ont jamais réuni plus de cinq chefs d’État, s’agissant notamment de mini-sommets arabes. «Aujourd’hui, a précisé M. Salamé, nous invitons plus du tiers des membres de l’Onu (…). C’est un événement auquel le Liban n’est vraiment pas habitué et qui exige de nous un travail incessant». Pour le ministre Hammoud, le sommet de la francophonie revêt aussi une importance politique particulière dans la mesure où «un grand nombre des chefs d’État qui y participeront sont africains. Or, des dizaines de milliers de ressortissants libanais vivent dans ce continent, et ce sommet sera certainement bénéfique pour eux», a-t-il ajouté. Quant au rôle dévolu au ministère des AE dans les préparatifs de cette réunion, M. Hammoud a précisé que celui-ci «aura le dernier mot concernant les aspects logistiques et le déroulement du sommet, sans compter tout ce qui a rapport aux relations politiques et diplomatiques». Et d’ajouter : «Ce sommet comprendra plus de quarante genres d’activités au niveau des fonctionnaires, des ministres des AE et des chefs d’État étalées sur dix jours». Les adieux de McLennan M. Hammoud a refusé de rendre public dès à présent le lieu où se déroulera le sommet. Notons enfin que le Liban présidera l’organisation francophone à partir de février prochain. Par ailleurs, le chef de la diplomatie a reçu l’ambassadeur du Royaume-Uni David Ross McLennan à l’occasion de son départ définitif du Liban, à la fin de la semaine prochaine. Interrogé sur la situation au sud du pays, le diplomate britannique a indiqué qu’elle était exposée au danger «d’une grave détérioration». En réponse à une question concernant les fermes de Chebaa, M. McLennan a notamment déclaré : «J’espère que cette affaire ne constituera pas un sujet de litige. Le problème est délicat et toutes les parties doivent faire preuve de retenue». M. Hammoud a conféré d’autre part avec l’ambassadeur suisse Jurg Streuli. À sa sortie du palais Bustros, celui-ci a souligné l’importance des relations économiques entre la Suisse et le Liban. Selon lui, le Liban importe pour environ 300 millions de dollars par an de montres, de produits pharmaceutiques et de voitures. Quant à la Suisse, elle importe essentiellement des bijoux libanais pour une valeur de 200 millions de dollars par an.
Il a fallu trois ans aux autorités qataries pour préparer le sommet islamique qui a récemment eu lieu à Doha. Il reste moins d’un an pour préparer celui de la francophonie qui réunira à Beyrouth à peu près le même nombre d’États, fin octobre 2001. Le ministre Ghassan Salamé, qui a fourni ces indications, s’est donc attelé dès hier à la tâche, le Conseil des...