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Actualités - CHRONOLOGIE

Contradictions

 – Dans une même déclaration, M. Rafic Hariri refuse d’envoyer l’armée au Sud, refuse donc la stabilisation, condition sine qua non pour les assistances comme pour l’afflux des capitaux. Et promet le redressement économique. – À cette fin, il veut réduire les charges douanières. Lever donc la protection de la production locale. Protection rendue du reste inutile, dans le domaine agroalimentaire, par la concurrence incontrôlée des produits syriens. Mais protection toujours utile pour l’industrie. Fujimori au Pérou avait pu, par une semblable stratégie, faire passer en dix ans la croissance de -6 % (lire bien, moins 6 %) à un pic de +13 % pour une moyenne de +7 %. Mais, pour pomper aides et investissements extérieurs, il avait d’abord dû faire ses preuves en matière de stabilisation intérieure. En envoyant sans hésiter son armée au Sud. – En matière de justice, le pouvoir libanais veut renforcer l’autonomie des magistrats par rapport à l’appareil politique. Et refuse en même temps de rendre le procureur général inamovible, intouchable, inabordable, inaccessible aux pressions. On entre donc dans l’ère des contradictions. La moindre n’étant pas que l’État s’exclut du dialogue sur la présence syrienne, comme s’il n’était pas concerné. Allons, le Liban restera toujours bien gouverné. J.I.
 – Dans une même déclaration, M. Rafic Hariri refuse d’envoyer l’armée au Sud, refuse donc la stabilisation, condition sine qua non pour les assistances comme pour l’afflux des capitaux. Et promet le redressement économique. – À cette fin, il veut réduire les charges douanières. Lever donc la protection de la production locale. Protection rendue du reste inutile, dans...