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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

AGRICULTURE - Un congrès de l’Association libanaise des vétérinaires Développer et unifier les réglementations du trafic animal des pays de la région

Dans un effort pour rapprocher les points de vue des États du Moyen-Orient et de certains pays du bassin méditerranéen concernant les mesures de protection à prendre dans le trafic d’animaux vivants ou de produits animaliers, un congrès a été organisé les 14 et 15 novembre par l’Association libanaise des vétérinaires, en collaboration avec le bureau régional de l’Office international des épizooties (OIE). L’importance de ce congrès réside dans les recommandations pratiques prises lors de la séance de clôture et dans le fait, et que les représentants des pays participants se sont engagés à les transmettre à leurs gouvernements, pour un commerce plus sain et plus efficace. Ces recommandations ont consisté dans les points suivants : – créer un comité vétérinaire régional qui sera chargé d’étudier l’état de santé des animaux et ses impacts négatifs aux niveaux économique, social et sanitaire. Il devra également proposer des solutions. – développer et modifier en les réunifiant les lois et réglementations vétérinaires afin qu’elles correspondent aux normes internationales, notamment celles relatives à la quarantaine lors de l’importation et de l’exportation d’animaux et de produits animaliers, pour abolir les obstacles dans le cadre des échanges commerciaux entre les pays de la région. – encourager les pays membres à se joindre à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin qu’ils puissent profiter de l’accord sur les mesures sanitaires et la santé végétale. – soutenir et développer le réseau d’informations sur les maladies animales (RADISCON), en instaurant un système unifié de rapports sur ces maladies dans les pays de la région, ainsi qu’un système d’échanges d’informations et d’expertise en collaboration avec les organisations internationales et régionales concernées. – soutenir et développer les services vétérinaires en unifiant les programmes de lutte contre les fléaux répandus dans la région. Il s’agira là d’un premier pas vers l’abolition du blocus imposé aux pays de la région en matière de trafic d’animaux ou de produits animaliers avec le reste du monde. – fonder des laboratoires de référence dans les pays de la région. Des participants des pays suivants : Bahreïn, Chypre, Égypte, Koweït, Soudan, Oman, Syrie, Turquie, Émirats arabes unis, Yémen et, bien sûr Liban, étaient présents au congrès. Sans compter les organisations régionales et internationales : Union européenne, ESCWA, FAO, Organisation mondiale de la santé, OIE, OMC, AOAD (Syrie)… et les ambassades de France, de la République tchèque, d’Inde et d’Espagne. Les présidents de la République et du Conseil s’étaient fait représenter. M. Mansour Kassab, président de l’Association libanaise des vétérinaires, présidait les débats.
Dans un effort pour rapprocher les points de vue des États du Moyen-Orient et de certains pays du bassin méditerranéen concernant les mesures de protection à prendre dans le trafic d’animaux vivants ou de produits animaliers, un congrès a été organisé les 14 et 15 novembre par l’Association libanaise des vétérinaires, en collaboration avec le bureau régional de...