Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Ce palais qui vieillit mal

 Qui c’était déjà, le précédent ministre des Affaires étrangères ? Ah oui, la prière de l’absent en personne. Passons charitablement, comme il s’est faufilé, sans laisser d’empreintes digitales. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir deux successeurs. M. Rafic Hariri, pour les démarchages mendigots. M. Mahmoud Hammoud, pour arborer l’écusson de titulaire. Et mettre la plaque à côté. La Finul ? Aucun problème, rien de neuf. C’est un rapport Annan «ancien» (de dix jours !) que le Conseil de sécurité a entériné. En l’aggravant d’un coup de semonce fracassant que seul le communicant de service n’aura pas entendu. C’est que le Liban dit officiel ne vibre qu’aux ultrasons d’une fréquence FM dont la portée ne dépasse pas les cent kilomètres. Là où se niche la voix de son maître. Quand elle aboie un ordre, il faut sur l’heure s’y soumettre. Ainsi nous boudons l’euro-med de Marseille. «Mais, se récrie M. Hammoud, pas du tout l’Europe» , qui, après ce lapin, va sans aucun doute se montrer infiniment plus amicale et généreuse qu’auparavant. Les AE, ce n’est plus qu’un paravent. Pourtant, pourtant, la politique étrangère est la première ligne de défense d’un pays. Surtout s’il est en sursis. Et que l’on planque ses forces vives à l’arrière, au lieu de les déployer à la frontière. Les mânes vénérables des Hamid Frangié, Henri Pharaon, Fouad Ammoun et autres Charles Malek doivent en frissonner d’effroi. De politique étrangère autonome, nous n’en avons plus depuis M. Fouad Boutros. Aujourd’hui c’est Fantomas, alias Damas, qui est le véritable boss. Du palais Bustros. J.I.
 Qui c’était déjà, le précédent ministre des Affaires étrangères ? Ah oui, la prière de l’absent en personne. Passons charitablement, comme il s’est faufilé, sans laisser d’empreintes digitales. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir deux successeurs. M. Rafic Hariri, pour les démarchages mendigots. M. Mahmoud Hammoud, pour arborer l’écusson de titulaire. Et mettre...