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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Information - « Nous refusons d’être de faux témoins » Aridi s’engage à préserver la liberté d’expression dans les médias officiels

Le dossier des libertés et les derniers développements sur la scène locale, notamment en ce qui concerne les rapports entre Damas et le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, ont été au centre de la rencontre, hier, entre le ministre de l’Information Ghazi Aridi et une délégation du syndicat des journalistes, conduite par le président du syndicat, M. Melhem Karam. M. Karam a souligné, au début de l’entrevue, que «la coopération sera totale entre l’information privée et l’information publique à l’ombre de M. Ghazi Aridi». M. Karam a, d’autre part, soulevé l’affaire de l’annulation de la conférence que le directeur général du Nahar, M. Gebrane Tuéni, devait donner à Zahlé. La directrice de l’école où devait avoir lieu cette conférence avait été soumise à des pressions pour annuler la causerie de M. Tuéni, rappelle-t-on. Prenant à son tour la parole, le ministre de l’Information s’est engagé fermement à préserver la liberté d’expression, plus particulièrement au niveau des médias officiels. «L’opposition, a déclaré sur ce plan M. Aridi, a droit à la parole dans l’Agence nationale d’information, et elle fera de plus en plus entendre sa voix à l’Ani. Je pense que cette ouverture se manifestera de plus en plus. Nous n’avons pas passé trente ans de notre vie à défendre les libertés au Liban pour accepter que l’on porte atteinte aux libertés après avoir pris en charge le ministère de l’Information. Nous n’accepterons pas d’être de faux témoins sur ce plan». M. Aridi a indiqué dans ce cadre qu’il avait donné ses instructions pour mettre un terme à la pratique des informations transmises aux médias officiels par des forces occultes et attribuées à des «sources responsables» ou «une source de sécurité». Le ministre de l’Information a également précisé qu’il était entré en contact avec M. Gebrane Tuéni, aux États-Unis, afin de condamner l’affaire de l’annulation de la conférence de Zahlé. Tout en soulignant qu’il ne partageait pas toutes les prises de position défendues par M. Tuéni, le ministre de l’Information a déclaré qu’en dépit de ses réserves à l’égard du point de vue de M. Tuéni, il ne pouvait que s’engager à préserver les libertés publiques. En ce qui concerne le dossier des relations de M. Joumblatt avec la Syrie, M. Aridi a estimé que la situation reviendra à la normale entre le leader du PSP et Damas. «Il existe de temps à autre des divergences de vue, mais je pense que la situation redeviendra normale, espérons-le, dans les délais les plus brefs, a déclaré M. Aridi. M. Joumblatt a précisé à plusieurs reprises qu’il n’a jamais demandé un retrait de l’armée syrienne ou une application de la résolution 520 du Conseil de sécurité (portant sur un retrait de toutes les armées étrangères du Liban). M. Joumblatt n’a parlé que d’un redéploiement sans même évoquer son étendue». M. Aridi a révélé sur ce plan que c’est à la demande de M. Walid Joumblatt que la clause relative au redéploiement de l’armée syrienne en direction de Mdeirej, Hammana et Aïn Dara a été incluse dans l’accord de Taëf. M. Aridi a précisé que des contacts avaient été entrepris à ce propos avec le leader du PSP (qui n’était pas présent à Taëf) et les suggestions de M. Joumblatt à ce sujet ont finalement été prises en considération. Tout en prônant un «dialogue responsable» en vue d’un renforcement des relations libano-syriennes, M. Aridi a estimé que cette question ne devrait pas être soulevée dans le contexte présent «afin de faire face aux dangers qui planent sur le Liban et la Syrie». Évoquant la conjoncture régionale, le ministre de l’Information a mis l’accent sur le fait que «toutes les parties mettent en garde contre des développements graves et dramatiques susceptibles de se produire du fait de l’entêtement israélien et de la guerre menée par Israël contre le peuple palestinien». «Ces développements, a conclu M. Aridi, se répercuteront sur le Liban par le biais de ce qu’on appelle la paix ou le règlement» dans la région.
Le dossier des libertés et les derniers développements sur la scène locale, notamment en ce qui concerne les rapports entre Damas et le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, ont été au centre de la rencontre, hier, entre le ministre de l’Information Ghazi Aridi et une délégation du syndicat des journalistes, conduite par le président du syndicat, M. Melhem...