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Actualités - CHRONOLOGIE

Tendre une main, puis deux…

 Le répéter encore et encore : le long, très long récit de Sally, n’a qu’un but, un seul. Celui d’espérer sensibiliser le plus grand nombre de personnes aux drames quotidiens que vivent ces autres femmes. Et c’est tout. L’association dont parle Sally s’appelle Dar el-Amal. Et L’Orient-Le Jour a publié récemment un article dédié à cette association dont le président d’honneur s’appelle Joseph Donato. Parce que le travail fait par ces femmes et ces hommes, salariés pour une bouchée de pain pour cause d’État démissionnaire, est hallucinant. Les prostituées, les filles-mères, les prisonnières… Toutes sont accueillies ou reçoivent, à bras ouverts, une aide morale – elle est inestimable celle-ci – , une présence, une chaleur simplement humaine. Un peu de bonté dans un monde de brutes. Elles bénéficient également d’une aide matérielle – celle-là par contre est minime. Tout donateur, en dollars, en livres libanaises, en matériel ou en présence, toute(s) main(s) tendue(s) sont donc plus que bienvenus. Deux numéros de téléphone, à ne pas égarer : 01-483508 et 01-241164. Et un nom, pour le contact : Hoda Qara. La directrice de Dar el-Amal est une femme d’honneur. Une femme d’exception. Un mot enfin, un «mot ouvert», à Assaad Diab, Sleiman Frangié et Abdel Rahim Mrad, respectivement ministres des Affaires sociales, de la Santé et de l’Éducation nationale. Et au-delà à Rafic Hariri, le nouveau Premier ministre, qui se veut celui du changement et des espoirs. Ces filles, ces Libanaises, ont besoin d’eux. Un budget est à mettre sur pied. D’urgence. À travers des associations – pour l’instant sans le sou – comme Dar el-Amal, ces trois ministères peuvent, doivent, remplir une partie de la mission qui leur est impartie. Ces filles ont besoin d’un logement décent, de médicaments, de préventions et, par-dessus tout, de formation. C’est aussi de cette façon qu’un pays commence à se civiliser. Et il n’en est que grand temps. Z.M.
 Le répéter encore et encore : le long, très long récit de Sally, n’a qu’un but, un seul. Celui d’espérer sensibiliser le plus grand nombre de personnes aux drames quotidiens que vivent ces autres femmes. Et c’est tout. L’association dont parle Sally s’appelle Dar el-Amal. Et L’Orient-Le Jour a publié récemment un article dédié à cette association dont le...