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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Sommet islamique - Appel à des résolutions « exécutives » Le cycle de la violence n’épargnera pas le peuple israélien, estime Hariri

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a estimé qu’Israël doit changer sa politique qui favorise, selon lui, l’émergence d’un cycle de la violence dont l’État hébreu sera la première victime. «Le Premier ministre israélien (Ehud Barak) s’est dit surpris par les discours des dirigeants arabes réputés pour leur modération. Il ferait mieux de revoir sa politique fondée sur la violence et le recours à la force pour réprimer le soulèvement pacifique du peuple palestinien», a déclaré M. Hariri dans son discours au 9e sommet islamique de Doha. M. Hariri a insisté sur le fait que l’opinion publique arabe et islamique «ne restera pas les bras croisés face à l’humiliation et au génocide dont les Palestiniens sont victimes». «L’État hébreu se trompe s’il croit pouvoir exercer des pressions sur le monde arabe et islamique grâce aux relations qu’il entretient sur le plan international. L’opinion publique est en ébullition à cause du comportement du gouvernement israélien, qui confirme qu’Israël ne considère pas la paix comme étant un choix stratégique et souhaite garder la Terre sainte et les Lieux saints tout en assujettissant les Arabes et les musulmans. Cela ne se passera pas ainsi. Au contraire, ce comportement entraînera un cycle de violence qui n’épargnera pas le peuple israélien», a déclaré M. Hariri. Israël «doit savoir que nul ne permettra qu’on porte atteinte aux Lieux saints chrétiens et mahométans», a-t-il poursuivi, estimant que la solution réside dans l’application des résolutions internationales. Pour la rupture Pour le chef du gouvernement, le sommet de l’OCI peut aider, «à travers des résolutions solides, claires et exécutives», à soutenir la lutte menée par les Palestiniens pour «libérer leur territoire et édifier un État indépendant sur leur propre sol». M. Hariri a notamment plaidé en faveur d’une rupture de toutes les relations entretenues avec l’État hébreu, «afin que le peuple israélien sache que la politique de son gouvernement à l’égard des Palestiniens lui est préjudiciable et que ses dirigeants ne peuvent pas bombarder ces derniers tout en entretenant les meilleures relations avec les États islamiques». Le chef du gouvernement a en outre fait assumer à l’État hébreu la responsabilité de l’échec du processus de paix, jugeant par ailleurs judicieux le choix par les Arabes de la paix. «Mais pour qu’elle puisse se réaliser, la paix escomptée doit être celle des braves. Il ne saurait y avoir de paix entre les forts et les faibles. La force ne signifie pas forcément le recours à la guerre. Elle implique, entre autres, la solidarité et l’unité de position au service de nos intérêts», a-t-il fait valoir. M. Hariri qui se trouve depuis samedi dans la capitale qatari, a reçu hier en son lieu de résidence le chef de la diplomatie koweïtienne, cheikh Sabah el-Ahmed el-Sabah.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a estimé qu’Israël doit changer sa politique qui favorise, selon lui, l’émergence d’un cycle de la violence dont l’État hébreu sera la première victime. «Le Premier ministre israélien (Ehud Barak) s’est dit surpris par les discours des dirigeants arabes réputés pour leur modération. Il ferait mieux de revoir sa politique...