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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Libertés Gebrane Tuéni, conférencier « indésirable »

Après Walid Joumblatt, qui avait dû annuler une conférence à l’USJ, pour cause de «terrorisme politique et intellectuel» dans le pays (selon ses propres termes), c’était au tour de notre confrère Gebrane Tuéni d’être victime, samedi soir, de pressions occultes malgré la promesse du Premier ministre de mettre fin à ce genre de pratiques. M. Hariri s’y était engagé devant le Parlement. Pour en revenir à l’affaire Tuéni, le président du syndicat des journalistes Melhem Karam s’est lui-même élevé hier contre les pressions qui ont pris pour cible le directeur général du quotidien an-Nahar, au nom de la liberté d’expression et de la démocratie. Dans les faits, M. Tuéni devait donner samedi soir une conférence à l’école des Sœurs des Saints-Cœurs de Zahlé sur le thème : «Le Liban et l’avenir». Or, selon M. Karam, la directrice de l’établissement a appelé notre confrère pour lui dire : «Excusez-moi, mais on m’a téléphoné pour me demander d’annuler la conférence». Qui est l’auteur de l’appel ? Comment le chef du gouvernement réagira-t-il à cette affaire alors qu’il a lui-même condamné avec véhémence d’autres semblables ? Des questions auxquelles M. Hariri devra répondre s’il demeure fidèle à ses engagements.
Après Walid Joumblatt, qui avait dû annuler une conférence à l’USJ, pour cause de «terrorisme politique et intellectuel» dans le pays (selon ses propres termes), c’était au tour de notre confrère Gebrane Tuéni d’être victime, samedi soir, de pressions occultes malgré la promesse du Premier ministre de mettre fin à ce genre de pratiques. M. Hariri s’y était engagé...