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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aridi : Des erreurs dans les relations

Le ministre de l’Information Ghazi Aridi est revenu, dans un entretien accordé samedi à la Voix du Liban, sur l’affaire Walid Joumblatt, nuançant les positions du leader druze. Il a rappelé que M. Joumblatt avait posé la reconnaissance de Taëf comme condition sine qua non pour rencontrer le général Michel Aoun à Paris. Concernant le dossier libano-syrien, M. Aridi s’est fondé sur des propos tenus par des officiels syriens pour affirmer «qu’il existe des erreurs dans les relations bilatérales», et que, de l’avis d’un grand responsable syrien, des collègues syriens «auraient fait des fautes». «La Syrie n’est pas un ennemi, et la présence syrienne n’est pas semblable à l’occupation israélienne. Il y a certes des dossiers en suspens et des erreurs, et seule la confiance nous permettra de tout rectifier», a-t-il affirmé, en rappelant l’aspect positif du rôle de la Syrie au Liban, à savoir la fin de l’occupation israélienne. «M. Joumblatt a émis une série de propositions dans le but d’approfondir les relations bilatérales et d’en faire profiter les Libanais à tous les niveaux» . «Il a dit qu’il y a un véritable problème qu’il faut traiter calmement», a-t-il souligné, en précisant qu’il aurait fallu clarifier davantage la position du seigneur de Moukhtara. M. Aridi a en outre indiqué que «M. Joumblatt n’avait pas été informé personnellement» de sa condition de persona non grata en Syrie, en précisant, sans vouloir entrer dans les détails, «qu’on lui avait tenu d’autres propos positifs». Coupant court enfin aux différentes rumeurs qui le placent dans l’orbite du Premier ministre Hariri, M. Aridi s’est présenté comme «joumblattiste et demi», en qualifiant son alliance avec Hariri «de stratégique et électorale».
Le ministre de l’Information Ghazi Aridi est revenu, dans un entretien accordé samedi à la Voix du Liban, sur l’affaire Walid Joumblatt, nuançant les positions du leader druze. Il a rappelé que M. Joumblatt avait posé la reconnaissance de Taëf comme condition sine qua non pour rencontrer le général Michel Aoun à Paris. Concernant le dossier libano-syrien, M. Aridi s’est...