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Actualités - REPORTAGES

Droits de l’homme - Depuis 1991, près de 15 000 personnes auraient été convoquées, interceptées ou arrêtées arbitrairement. Libertés bafouées : les tabous sont tombés, l’intimidation ne joue plus

Depuis 1991, selon des sources concordantes des divers courants de l’opposition chrétienne, près de 15 000 personnes ont été convoquées, interceptées ou arrêtées arbitrairement par les services de renseignements libanais et syriens, pour leur appartenance à certains courants politiques ou pour avoir été soupçonnées de connivence avec les instigateurs des attaques contre les églises à Tripoli et plus tard les incidents de Denniyé. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ces méthodes contraires aux procédures judiciaires, mais en vain. Rien, absolument rien ne pouvait arrêter cette machine infernale qui entraînait dans son sillage de jeunes étudiants et des cadres, ou tout simplement des citoyens innocents dont le seul crime aura été d’avoir pensé autrement, ou cru en des idéaux «nationaux» contradictoires avec ceux incarnés par le régime en place, ou d’avoir un «look» suspicieux... D’où un châtiment physique et moral qui leur sera infligé sans retenue, le tout fondé sur des arguments juridiques et sécuritaires vides de sens. Sorti des tiroirs des parlementaires, dont plusieurs en ont fait leur cheval de bataille lors du vote de confiance, et spectaculairement repris dans le discours du Premier ministre, le dossier des arrestations arbitraires se fraye, petit à petit, son chemin vers le grand jour.
Depuis 1991, selon des sources concordantes des divers courants de l’opposition chrétienne, près de 15 000 personnes ont été convoquées, interceptées ou arrêtées arbitrairement par les services de renseignements libanais et syriens, pour leur appartenance à certains courants politiques ou pour avoir été soupçonnées de connivence avec les instigateurs des attaques contre...