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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun : On invoquera un jour Carlos Menem…

L’ancien Premier ministre Michel Aoun s’en est pris hier au président Émile Lahoud «qui a lié le sort de l’occupation syrienne du Liban à une solution juste et globale au Proche-Orient qui ne risque pas de se réaliser de sitôt». Selon le général Aoun, cette attitude «pave la voie à l’annexion de jure du Liban par la Syrie, après une annexion de facto qui a déjà eu lieu». L’ancien chef du gouvernement des militaires estime ainsi que Damas n’a cessé, depuis 1976, d’invoquer toutes sortes de prétextes pour justifier sa présence au Liban. C’est ainsi que cette présence est devenue «une nécessité stratégique pour la libération du Golan» après le retrait israélien du Liban-Sud. Et le général Aoun de poursuivre : «Nous avons tenté de nous convaincre que la Syrie manifesterait une nouvelle volonté d’ouverture, et nous espérions qu’une telle orientation se traduirait par un désir de modifier sa relation avec les Libanais. Nous avons malheureusement constaté qu’en réalité, Damas continuait à vouloir préserver ses relations avec les Libanais qui lui sont inféodés, et à écarter systématiquement ceux qui désirent être ses amis». L’ancien Premier ministre conclut sur un ton ironique en déclarant : «Qui sait quel prétexte trouvera la Syrie si, par miracle, la paix globale venait à se réaliser ? D’aucuns invoqueraient, par exemple, un litige entre Carlos Menem, (ancien) président argentin d’origine syrienne, et la colonie libano-argentine, pour justifier le maintien de la présence syrienne au Liban».
L’ancien Premier ministre Michel Aoun s’en est pris hier au président Émile Lahoud «qui a lié le sort de l’occupation syrienne du Liban à une solution juste et globale au Proche-Orient qui ne risque pas de se réaliser de sitôt». Selon le général Aoun, cette attitude «pave la voie à l’annexion de jure du Liban par la Syrie, après une annexion de facto qui a déjà...