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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hariri : Favoriser la relance d’une économie en concurrence

L’annonce de l’ouverture par le Liban de son espace aérien à la concurrence pour favoriser la relance de son économie en crise a été confirmée jeudi par le Premier ministre Rafic Hariri. «Cette décision montre que le gouvernement a commencé à appliquer son programme de relance rapide des divers secteurs de l’économie», a affirmé M. Hariri dans un communiqué remis à la presse. «Cette décision est un message au monde entier pour dire que le Liban a commencé à s’ouvrir à l’économie mondiale», selon M. Hariri. Le représentant du Liban auprès de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), M. Riad Abdallah, a souligné que l’aéroport de Beyrouth, refait pour 400 millions de dollars après la guerre, fonctionnait actuellement à 30 pour cent de ses capacités. Sa capacité d’accueil est de 6 millions de passagers par an. Il peut recevoir 30 avions simultanément. M. Abdallah a reconnu que la politique d’ouverture «aura dans un premier temps des retombées négatives sur le chiffre d’affaires de la compagnie nationale, la Middle East Airlines (MEA)». «Toutefois, à moyen terme, ses capacités concurrentielles augmenteront car elle bénéficiera des services au sol des compagnies aériennes étrangères qui s’installeront à l’aéroport de Beyrouth», a-t-il estimé. Dans tous les cas, a rappelé M. Abdallah, le Liban compte adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui exige la libéralisation du commerce international, y compris du transport aérien. De nombreux pays arabes ont précédé le Liban dans cette voie, notamment les Émirats arabes unis, Bahreïn et la Jordanie, a-t-il souligné. La MEA est une des entreprises que le gouvernement libanais envisage de privatiser en raison de pertes chroniques, qui ont atteint 40 millions de dollars en 1999. Sa flotte a été récemment réduite de 12 à 9 appareils, et des destinations et des bureaux à l’étranger non rentables ont été fermés et remplacés par des accords de partage avec d’autres compagnies, notamment Air France. Elle souffre toujours de sureffectifs. Selon sa direction, le nombre d’employés, actuellement de 4 200 pourrait être réduit de 1 500 personnes sans que l’activité n’en soit affectée. Les actions de la MEA sont détenues à 99 % par la Banque du Liban qui a déboursé en trois ans environ 200 millions de dollars pour éponger les pertes accumulées et augmenter le capital.
L’annonce de l’ouverture par le Liban de son espace aérien à la concurrence pour favoriser la relance de son économie en crise a été confirmée jeudi par le Premier ministre Rafic Hariri. «Cette décision montre que le gouvernement a commencé à appliquer son programme de relance rapide des divers secteurs de l’économie», a affirmé M. Hariri dans un communiqué remis à...