Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Boueiz : Hariri est l’homme de la situation
le 10 novembre 2000 à 00h00
Dans une déclaration à notre confrère As-Sayad, M. Farès Boueiz, ancien ministre des Affaires étrangères et actuel député du Kesrouan, a estimé que «M. Rafic Hariri est l’homme de la situation» et que «sa nomination à la tête du gouvernement est un désaveu de la politique du précédent Cabinet» Mais pour M. Boueiz, «ce retour de M. Hariri aux affaires reste fragile à cause de la composition même du Cabinet actuel». «M. Hariri n’est plus l’homme qu’on a connu précédemment. Riche de ses expériences et de toutes les leçons qu’il a pu tirer de ses précédents mandats, il saura certainement mieux gérer les dossiers qu’il aura à traiter. Mais il aurait dû, pour assurer ses arrières, se faire épauler par des ministres d’envergure, expérimentés, capables de s’appuyer sur une vaste représentation populaire et capables de le seconder dans sa tâche de redressement économique . Au lieu de quoi, il a préféré se faire seconder par des ministres qui sont les ombres de ceux qu’ils représentent, et ce faisant, il risque de se retrouver en difficulté», a notamment indiqué M. Boueiz. L’ancien ministre des AE reproche aussi à M. Hariri de n’avoir pas réussi à former un Cabinet d’union nationale. «Si on admet que le gouvernement actuel ne pouvait pas comprendre dans ses rangs des ministres représentant le général Aoun ou M. Samir Geagea, on comprend mal comment M. Hariri a estimé inutile de faire représenter des partis, de loin plus ouverts, tels que les PNL ou les Kataëb, qui auraient assuré à son Cabinet une représentation nationale élargie qui lui manque actuellement», a encore dit M. Boueiz.
Dans une déclaration à notre confrère As-Sayad, M. Farès Boueiz, ancien ministre des Affaires étrangères et actuel député du Kesrouan, a estimé que «M. Rafic Hariri est l’homme de la situation» et que «sa nomination à la tête du gouvernement est un désaveu de la politique du précédent Cabinet» Mais pour M. Boueiz, «ce retour de M. Hariri aux affaires reste fragile...
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