FAITS DIVERS Un schizophrène se donne la mort après avoir abattu ses trois enfants

 Les corps de Atef Andari (34 ans) et de sa fille Ghenoua Andari (13 ans) ont été découverts mardi à l’intérieur d’une camionnette de marque Volkswagen (numéro d’immatriculation 1742155) sur une route secondaire du village de Rouaisset el-Ballout (Ras el-Metn). Hier, les corps de ses deux autres enfants, Inès (8 ans) et Alaa (16 ans), disparus depuis dimanche dernier, ont été retrouvés dans les bois de la localité grâce aux recherches entreprises par les gendarmes et avec l’aide des habitants. Selon le rapport des enquêteurs, des agents du poste de gendarmerie de Daraya ont retrouvé les corps de Atef Andari et de sa fille, atteints de cartouches provenant d’un fusil de chasse de calibre 12 mm. Atef Andari était atteint à la tête alors que sa fille était atteinte à la poitrine. Le fusil de chasse qui a été utilisé a été retrouvé à leurs côtés ainsi qu’une grenade et vingt-sept cartouches. Les deux corps ont été transportés à l’hôpital gouvernemental de Baabda où le médecin légiste du Mont-liban, le Dr Ahmed Mokdad, a pratiqué une autopsie qui a révélé que les deux victimes avaient été abattues à bout portant. Il semblerait que le père se soit donné la mort après avoir assassiné ses trois enfants. Les enquêteurs ont également appris que Atef Andari avait été abandonné en 1995 par sa femme parce qu’il souffrait de schizophrénie. Le grand-père des victimes, qui a renié son fils, a déclaré hier que ce dernier souffrait de schizophrénie et avait déjà été interné durant une période d’un an et demi. Atef Andari avait, l’après-midi de dimanche dernier 5 novembre, emmené ses filles Ghenoua et Inès ainsi que son fils Alaa au village de Aabey (caza de Aley) pour y déposer les deux filles à l’orphelinat druze. Les parents des victimes, inquiets de l’absence prolongée de leur fils ainsi que de leur petit-fils, ont alerté la gendarmerie qui a entrepris de fouiller les bois et les routes secondaires de leur village.