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Actualités - CHRONOLOGIE

Le CPL, les FL et le PNL solidaires de Joumblatt

Le Courant patriotique libre (aouniste), le parti dissous des Forces libanaises et le Parti national libéral se sont déclarés hier solidaires du député Walid Joumblatt, considéré comme «indésirable» en Syrie. «Si les informations selon lesquelles M. Joumblatt serait persona non grata en Syrie s’avèrent exactes, nous demandons que cette mesure s’étende à tous les Libanais ayant des fonctions officielles», a affirmé un communiqué commun signé par les trois mouvements. Selon eux, en effet, «les relations bilatérales doivent se limiter aux seuls États, sur la base du respect mutuel de la souveraineté et de l’indépendance des deux pays». «Nous exprimons notre solidarité avec M. Joumblatt et refusons qu’il soit l’objet de menaces et d’une campagne de dénigrement dans laquelle il est accusé de traîtrise, une campagne qui vise à le faire taire et à renoncer à sa politique d’ouverture», a ajouté le texte, tout en estimant que le discours du député druze s’était pourtant caractérisé par son «objectivité» et n’avait pas dépassé «lesdites lignes rouges». «Il est temps de proclamer haut et fort que le véritable traître est celui qui met les intérêts d’un État étranger, qu’il soit ennemi ou frère, au-dessus des intérêts de son propre pays», a indiqué le communiqué. Le CPL, les FL et le PNL ont en outre estimé qu’avec la confiance accordée au gouvernement Hariri, «la mainmise syrienne sur les institutions constitutionnelles et politiques du pays s’est confirmée à nouveau». Et de critiquer les adjectifs de «nécessaire, légale et provisoire» choisis par le Premier ministre pour qualifier la présence syrienne. Selon ces trois formations, «le sens et le contenu de ces mots n’ont pas été précisés, ce qui laisse planer des doutes sur les intentions qu’ils recèlent». Évoquant d’autre part les propos de M. Hariri au sujet du dialogue, le communiqué souligne que le Premier ministre s’est hâté de le limiter à l’enceinte parlementaire et ce, en réponse au président Omar Karamé qui proposait l’organisation d’un congrès national. Selon le CPL, les FL et le PNL, ce refus catégorique de l’idée d’un congrès national reflète «la volonté de la Syrie de conserver ses acquis» au Liban. Les trois mouvements accusent ainsi Damas «d’avoir permis à une majorité qui lui est soumise d’accéder à la Chambre des députés». Ils l’accusent aussi d’avoir dissuadé «par la terreur» ceux qui auraient eu l’intention de joindre leur voix aux députés qui ont réclamé le retrait syrien du Liban ou un rééquilibrage des relations entre les deux pays. Par ailleurs, le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a rendu hommage aux «prises de position courageuses réclamant le retrait syrien du Liban». Dans un communiqué publié hier, le BCCN s’est félicité que la question de la présence syrienne ait été soulevée au Parlement par plusieurs députés qui ont estimé que les ingérences de Damas dans les affaires intérieures libanaises avaient «dépassé le seuil de l’admissible». Selon le communiqué, la diversité des voix qui se sont élevées au Parlement contre la présence syrienne montre que la revendication est unanime. Ce consensus réfute ainsi l’objection selon laquelle seule une catégorie déterminée de Libanais réclame le départ des troupes syriennes. Enfin, le BCCN a critiqué la déclaration de M. Hariri qui avait qualifié de «nécessaire, légale et provisoire» la présence syrienne dans le pays et s’est demandé si «l’armée libanaise est incapable de maintenir l’ordre et d’assurer la défense de nos frontières».
Le Courant patriotique libre (aouniste), le parti dissous des Forces libanaises et le Parti national libéral se sont déclarés hier solidaires du député Walid Joumblatt, considéré comme «indésirable» en Syrie. «Si les informations selon lesquelles M. Joumblatt serait persona non grata en Syrie s’avèrent exactes, nous demandons que cette mesure s’étende à tous les...