Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

INAUGURATION - Refaire de Beyrouth la capitale de l’édition Grande affluence au Salon du livre arabe

La 44e édition de l’exposition internationale du livre arabe a ouvert ses portes hier, à Expo Beyrouth, Aïn el-Mraysseh. Le coup d’envoi s’est déroulé en présence du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, du ministre de la Culture, M. Ghassan Salamé, ainsi que des présidents du Club culturel arabe, M. Samih el-Baba, et de l’exposition M. Issam Ali Hassan. Étaient également présents : le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, le président Rachid el-Solh, les ministres Fouad Siniora, Abdel Rahim Mrad, Bahige Tabbarah, et les députés Ghinwa Jalloul et Mohammed Kabbani. Le président du Club culturel arabe, M. Samih el-Baba, a souligné dans son mot de bienvenue que «la culture n’est pas un ramassis de connaissances qui forme une ligne de conduite programmée et stéréotypée». Selon lui, la culture devrait être l’expression véritable d’une lutte continue. Une lutte puisée dans les grands principes qui guident le progrès. La culture doit paver la voie vers l’avenir et le génie créateur. «En dépit des progrès énormes réalisés dans les domaines de la communication et des inforoutes, a-t-il ajouté, le livre reste le gardien du patrimoine humain , le patrimoine intellectuel, scientifique». M. el-Baba a incité le gouvernement à trouver une solution à la crise économique. «Cette crise qui ne fait que creuser le gouffre entre le livre et le lecteur». Le président du syndicat des éditeurs, M. Ali Assi, a espéré de son côté que le gouvernement prenne en considération et rabaisse les taxes imposées sur l’importation des matières premières utilisées dans le domaine de l’imprimerie, ainsi que les taxes sur les transports. M. Rafic Hariri a relevé la présence de deux difficultés liées au livre. D’une part, un problème ayant trait à la création. M. Hariri estime qu’avec les nouvelles connaissances, la langue arabe devrait se moderniser, suivre le progrès. Le chef de l’Exécutif a abordé ensuite la crise de la production et de la distribution du livre. Malgré les difficultés, il reste optimiste. «Le programme d’action (du gouvernement) tient compte, dans la section relative au ministère de la Culture, des problèmes du livre», a-t-il dit avant de conclure : «Beyrouth a été le centre de l’édition. Nous voulons collaborer avec les gens du métier pour rendre ce titre à notre capitale». Reste à souligner que pour sa 44e édition, le Salon du livre arabe regroupe les œuvres de 150 maisons d’édition. L’exposition se tient jusqu’au 16 novembre, de 10h à 21h.
La 44e édition de l’exposition internationale du livre arabe a ouvert ses portes hier, à Expo Beyrouth, Aïn el-Mraysseh. Le coup d’envoi s’est déroulé en présence du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, du ministre de la Culture, M. Ghassan Salamé, ainsi que des présidents du Club culturel arabe, M. Samih el-Baba, et de l’exposition M. Issam Ali Hassan. Étaient...