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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Diplomatie - Le vice-ministre iranien des AE s’abstient d’évoquer l’échange des détenus à Beyrouth Sadr : Nous approuverons toute décision que prendra le Hezbollah

Malgré une demande de l’Onu à l’Iran pour favoriser un échange de prisonniers libanais détenus par Israël contre trois soldats israéliens faits prisonniers le 7 octobre par le Hezbollah, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Sadr, n’a abordé à aucun moment ce sujet avec les dirigeants qu’il a rencontrés hier à Beyrouth. Il a toutefois affirmé : «Il est normal que nous approuvions toute décision que sayyed (Hassan) Nasrallah prendra à cet égard». C’est le président Mohammed Khatami qui a pris l’initiative d’envoyer M. Sadr à Beyrouth, le responsable iranien n’ayant pas été invité par le Liban. Il n’en a pas moins reçu un accueil chaleureux, de la part du président de la République Émile Lahoud en particulier. Celui-ci a notamment affirmé au vice-ministre iranien qu’une visite à Beyrouth de son homologue M. Khatami «renforcerait les relations entre les deux pays». M. Sadr en a d’ailleurs évoqué la possibilité avec le chef de l’État à qui il a remis un message de M. Khatami concernant la situation dans les territoires palestiniens. M. Lahoud a en outre rendu hommage à l’appui que Téhéran manifeste de manière permanente au Liban auprès des instances régionales et internationales. À sa sortie du palais de Baabda, M. Sadr a précisé, en réponse à une question, que la visite du président Khatami à Beyrouth était déjà prévue et que sa date en serait bientôt fixée. Le responsable iranien s’est rendu par la suite au palais Koraytem pour y rencontrer le Premier ministre Rafic Hariri. Les deux hommes ont évoqué les relations entre les deux pays, notamment sur le plan économique. «Nous avons évoqué aussi l’appui à la Résistance libanaise face à l’occupation israélienne», a ajouté M. Sadr. En réponse à une question, il a déclaré que Qatar devait rompre ses liens avec Israël avant le sommet de l’Organisation de la conférence islamique prévu à Doha du 12 au 14 novembre. Interrogé sur des informations de presse selon lesquelles l’Iran boycotterait ce sommet si le Qatar ne fermait pas la représentation israélienne, le vice-ministre des AE a déclaré : «Nous n’avons pas encore pris de décision à ce sujet». M. Sadr s’est entretenu par la suite avec le président de la Chambre Nabih Berry. Au terme de l’entrevue, il a notamment affirmé, en réponse à une question concernant la situation à la frontière libano-israélienne : «Israël a l’habitude de recourir aux menaces toutes les fois qu’il connaît des crises à l’intérieur de son territoire». Le responsable iranien s’est rendu enfin chez le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah. Là encore, M. Sadr s’est abstenu d’évoquer la question de l’échange des détenus libanais et israéliens. Et de préciser : «Il est naturel que nous approuvions toute décision que prendra sayyed Nasrallah à cet égard». Interrogé une seconde fois sur la position de l’Iran par rapport au sommet de l’OCI, M. Sadr a répondu : «Il est normal que le monde islamique en entier attende du Qatar qu’il ferme le bureau de représentation israélien avant qu’il n’assume la présidence de l’OCI».
Malgré une demande de l’Onu à l’Iran pour favoriser un échange de prisonniers libanais détenus par Israël contre trois soldats israéliens faits prisonniers le 7 octobre par le Hezbollah, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Sadr, n’a abordé à aucun moment ce sujet avec les dirigeants qu’il a rencontrés hier à Beyrouth. Il a toutefois affirmé :...