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Actualités - CHRONOLOGIE

Droits de l’homme Précisions d’une « source de sécurité » sur les arrestations dans les rangs de l’opposition

Une «source de sécurité», non identifiée, a apporté hier certains «éclaircissements» concernant les arrestations qui se sont produites récemment dans les rangs des jeunes militants du Courant patriotique libre (CPL, ancien CNL, mouvement aouniste) et des membres des Forces libanaises dissoutes. Rappelons que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, s’était élevé lundi dernier contre les arrestations et les mauvais traitements infligés, selon lui, à des sympathisants du mouvement aouniste et des FL. Le président du Conseil, Rafic Hariri, avait contacté par téléphone le procureur général près la Cour de cassation, le juge Adnane Addoum, pour s’informer du bien-fondé des déclarations du patriarche Sfeir. M. Addoum a nié qu’il y ait eu des arrestations arbitraires. «Il ne s’agit pas d’arrestations. Ces jeunes sont juste convoqués par les services de sécurité quand ces derniers estiment qu’ils peuvent constituer des éléments perturbateurs, notamment depuis que des manifestations sont organisées» a déclaré M. Addoum dans L’Orient-Le Jour du mercredi 1er novembre. M. Farès Boueiz, député du Kesrouan, a également dénoncé les arrestations arbitraires au cours de la première séance du débat de confiance. Il a notamment critiqué les méthodes employées par les services de sécurité. Dans un communiqué parvenu aux médias, la «source sécuritaire» précitée a affirmé que «les services de sécurité ne retenaient en état d’arrestation aucune des personnes citées par une instance religieuse». «L’action des services de sécurité entre dans le cadre de leur mission de sauvegarde de la sécurité notamment grâce à l’observation des personnes suspectes et de leurs activités pour qu’elles soient à l’origine de troubles sécuritaires», a ajouté cette même source. Elle a également précisé que les personnes «interpellées» sont celles qui sont capables de commettre de tels actes «et font partie d’anciennes milices dissoutes qui misent encore aujourd’hui sur des changements qui leur permettraient de reprendre les armes». La source sus-mentionnée a précisé que «les mesures prises par les services de sécurité ne visaient pas une catégorie spécifique de suspects», et d’ajouter que «les interpellations ont été effectuées partout au Liban et ont touché toute personne pouvant nuire à la sécurité interne du pays». En conclusion, la source a rappelé que «ce qui importait le plus aux services de sécurité était de préserver la sécurité des citoyens». D’autre part, une délégation de l’Union maronite américaine a tenu hier une série de réunions avec de hauts responsables américains, au siège du département d’État, pour discuter de la situation générale au Liban et plus particulièrement de la situation de la communauté chrétienne, à la lueur des développements qui se sont produits au cours de la semaine dernière. La délégation, composée du président de l’union, M. Tom Harb, du président de l’Union maronite mondiale, M. Sami Khoury, et de M. Walid Farès, a notamment traité du dossier de la présence syriennne au Liban. Elle a également remis aux responsables américains une copie du communiqué des évêques maronites, qui appelait au retrait des troupes syriennes présentes au Liban et a souhaité que ce document soit transmis aux plus hauts responsables du gouvernement fédéral américain.
Une «source de sécurité», non identifiée, a apporté hier certains «éclaircissements» concernant les arrestations qui se sont produites récemment dans les rangs des jeunes militants du Courant patriotique libre (CPL, ancien CNL, mouvement aouniste) et des membres des Forces libanaises dissoutes. Rappelons que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, s’était...