Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Bkerké - Hommage de l’ancien ministre à Joumblatt Hachem : Dans les circonstances présentes, le programme, c’est l’homme

«Contrairement à ce qui se dit, il faut juger le nouveau gouvernement aux figures qui le composent, plutôt qu’à son programme», a déclaré hier l’ancien ministre Joseph Hachem, qui venait d’être reçu en audience par le patriarche maronite. «Dans les circonstances actuelles, a ajouté M. Hachem, le programme, c’est l’homme». Et M. Hachem de poursuivre : «C’est la raison pour laquelle nous n’accordons pas beaucoup d’importance à ce que la déclaration ministérielle dit de l’entente. Par contre, nous en accordons une grande aux leaders nationaux (…) et nous saluons plus particulièrement ici Walid Joumblatt pour son initiative et son ouverture. C’est par le dialogue avec de tels interlocuteurs que l’on progressera vers l’entente, et non par le biais du gouvernement et de sa déclaration». Au sujet des interpellations et arrestations arbitraires signalées par les Forces libanaises, M. Hachem a affirmé que ceux qui s’en rendent responsables «violent la Constitution et les droits politiques qu’elle reconnaît à tous». Il s’est indigné de ce que le procureur général près la Cour de cassation Adnan Addoum «écarte la possibilité de telles arrestations, ou s’en étonne, ou les démente, laissant croire qu’au Liban, à côté des prisons et des tribunaux, il existe des cachots». Pour sa part, reçu par le chef de l’Église maronite, M. Ibrahim Kanaan, secrétaire général du conseil juridique britannique pour le Moyen-Orient, a déclaré que «l’entente nationale cadre mal avec les arrestations qui se produisent et les tentatives d’éliminer toute une pensée politique opposante». Et M. Kanaan d’ajouter : «Quelle entente est donc nécessaire entre des personnes qui pensent de façon semblable ? L’entente est nécessaire quand, sur un programme ou des idées déterminées, il existe des désaccords. Nous sommes contre la pensée unique, l’élimination d’une pensée politique ou d’une ligne d’action». M. Kanaan a réclamé que le respect de la liberté d’expression soit «appliqué dans les faits, et pas seulement sur le papier, même si ce papier est une déclaration ministérielle». Par ailleurs, le patriarche maronite a reçu hier M. Hassan Mohammed Yaacoub, fils de cheikh Mohammed Yaacoub, l’une des deux personnes disparues en Libye avec l’imam Moussa Sadr (1978). M. Yaacoub a déclaré avoir insisté sur la nécessité de ne pas renoncer au droit de connaître la vérité sur le sort réservé à l’imam et ses deux compagnons, simplement parce que la Libye a accepté d’acheter la production libanaise de pommes. Le patriarche Sfeir a également reçu hier l’ancien ambassadeur du Liban à Washington Simon Karam et l’ancien membre du Conseil constitutionnel, M. Sélim Azar.
«Contrairement à ce qui se dit, il faut juger le nouveau gouvernement aux figures qui le composent, plutôt qu’à son programme», a déclaré hier l’ancien ministre Joseph Hachem, qui venait d’être reçu en audience par le patriarche maronite. «Dans les circonstances actuelles, a ajouté M. Hachem, le programme, c’est l’homme». Et M. Hachem de poursuivre : «C’est la...