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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

VIE POLITIQUE - Lahoud et Hamadé rassurent Khodr et Sfeir Le dossier des déplacés sera clos en 2002

L’État met les bouchées doubles pour clore le dossier des déplacés. C’est en l’an 2002 que les personnes qui ont été poussées à l’exode durant la guerre regagneront leurs foyers suivant un calendrier-programme élaboré par le ministère en charge de ce dossier. C’est ce que le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a affirmé hier devant l’archevêque grec-orthodoxe du Mont-Liban, et c’est ce que le ministre des Déplacés, M. Marwan Hamadé, a assuré au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Avec Mgr Khodr, le chef de l’État a débattu du programme du retour des déplacés de la montagne. Tous deux étaient d’accord sur le principe : il est nécessaire d’établir un plan pour développer la montagne et stimuler simultanément l’activité économique dans cette région, et de ne pas se contenter de restaurer les habitations. Le prélat a informé le président Lahoud que la reconstruction des églises de la montagne a contribué à donner un nouveau souffle de vie à la région et qu’il est indispensable de maintenir cette dynamique, ce à quoi le chef de l’État a répondu en soulignant que le ministère et la Caisse des déplacés ont prévu un mécanisme de travail «rapide qui permettra de clore ce dossier le plus rapidement possible». Dans le même temps à Bkerké, M. Hamadé exposait au patriarche maronite le plan prévu par son département pour réaliser les réconciliations dans tous les villages où elles n’ont pas encore eu lieu et pour clore le dossier des populations poussées à l’exode partout au Liban et non seulement dans la montagne. M. Hamadé était accompagné du président de la Caisse des déplacés, M. Chadi Massaad, du directeur général du ministère, M. Khaled Abdel Samad, et du président de la municipalité de Remhala, M. Antoine Yazbeck. Interrogé au sujet du délai prévu pour en finir avec le dossier des déplacés, le ministre a répondu : «Le plan approuvé par le Parlement l’été dernier a fixé un délai de trois ans. Une année s’est écoulée. Il nous reste encore deux ans pour l’exécuter». Mais tout dépend bien sûr de la disponibilité des fonds nécessaires pour le financer. « Plus de raison d’être au ministère des Déplacés » C’est ce que M. Hamadé a indiqué avant d’ajouter : «Cependant, si le rythme auquel l’affaire des déplacés est en train d’être traitée se poursuit – en dépit de quelques problèmes administratifs dus à l’énorme pression, découlant du nombre de dossiers ouverts –, je pense que le ministère et la Caisse des déplacés n’auront plus aucune raison d’être vers la fin de l’an 2002». Il a mis l’accent sur l’importance d’une programmation du processus de retour «pour ne pas nous heurter à un problème du goulot d’étranglement», en insistant sur le fait que le dossier des déplacés constitue une priorité pour les chefs de l’État et du gouvernement. Auparavant dans la journée, M. Hamadé avait tenu, en son bureau, une série de réunions consacrées aux réconciliations dans certains villages de la montagne. Il a reçu deux délégations représentant les habitants de Brih et de Ghaboune avec qui il a discuté de la réconciliation dans ces deux bourgades. Aujourd’hui, une cérémonie, placée sous l’égide du ministre, sera organisée dans la localité de Dfoun (caza d’Aley), pour sceller la réconciliation entre ses habitants et pour remettre à ceux qui avaient été poussés parmi eux à l’exode les clés de leurs habitations. De son côté, M. Massaad a annoncé que la Caisse des déplacés est déterminée à clore le dossier de Damour «le plus tôt possible, surtout que les indemnités de restauration et de reconstruction sont en train d’être payées chaque semaine à leurs bénéficiaires». M. Massaad, qui a reçu hier le député Élie Aoun, a réaffirmé que le dossier de la banlieue-sud sera clôturé avant la fête, comme il l’avait annoncé il y a quelques semaines. À cette fin, a-t-il ajouté, la Caisse poursuivra aujourd’hui le paiement des indemnités d’évacuation pour les secteurs de Mrayjé, Laylaki et Tahwitet el-Ghadir.
L’État met les bouchées doubles pour clore le dossier des déplacés. C’est en l’an 2002 que les personnes qui ont été poussées à l’exode durant la guerre regagneront leurs foyers suivant un calendrier-programme élaboré par le ministère en charge de ce dossier. C’est ce que le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a affirmé hier devant l’archevêque...