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Actualités - CHRONOLOGIE

Solide : Une résolution décevante

 L’ONG Soutien aux Libanais détenus (Solide) a déclaré hier que les résolutions du Conseil des ministres sont «décevantes» pour les Libanais qui ont visité ou possèdent des preuves irréfutables de la présence de leurs enfants dans les prisons syriennes . Solide a souligné que le Conseil des ministres a décidé de former une commission d’enquête pour examiner les dossiers des «disparus» de la guerre, mais n’a fait état à aucun moment des détenus libanais dans les prisons syriennes. «Il est désormais évident que l’État libanais ne souhaite pas traiter ce dossier épineux avec le sérieux et la transparence voulues», a affirmé l’organisation, notant que la commission fait double emploi avec celle que le gouvernement précédent présidé par M. Sélim Hoss a formé le 21 janvier 2000. L’organisation a noté par ailleurs, comme en réponse au ministre de l’Information, qui avait demandé aux journalistes d’utiliser une terminologie exacte pour parler des «prisonniers» libanais en Syrie, que la loi internationale désigne comme «disparition forcée» tout cas de disparition d’une personne dont le sort demeurerait inconnu. Pour Solide, cette expression recouvre exactement tout cas établi de disparition, qu’il soit le fait des milices ou de l’armée syrienne ou des services de sécurité libanais. Compte tenu du fait que l’État libanais «ne veut pas ou n’a pas le courage» d’ouvrir le dossier des personnes disparues en Syrie, il est désormais plus utile de songer à la formation d’une commission d’enquête internationale à laquelle seraient associés le CICR et l’Ordre des avocats, conclut Solide.
 L’ONG Soutien aux Libanais détenus (Solide) a déclaré hier que les résolutions du Conseil des ministres sont «décevantes» pour les Libanais qui ont visité ou possèdent des preuves irréfutables de la présence de leurs enfants dans les prisons syriennes . Solide a souligné que le Conseil des ministres a décidé de former une commission d’enquête pour examiner les...