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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Nouvelles condamnations des attaques proférées contre Bkerké

De nouvelles voix se sont élevées au cours des dernières vingt-quatre heures pour condamner les attaques et les menaces à peine voilées proférées par le Rassemblement des ulémas du Akkar contre le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Le Rassemblement des ulémas, rappelle-t-on, avait usé de termes injurieux pour parler du patriarche Sfeir, affirmant vouloir le «réduire au silence» pour ses «propos venimeux» concernant la nécessité d’un repli de l’armée syrienne. M. Nassib Lahoud, député du Metn-Nord, a évoqué cette question à l’issue d’un entretien qu’il a eu hier à Bkerké avec le cardinal Sfeir. «J’ai exprimé au patriarche ma réprobation au sujet de la campagne dont il a été l’objet ces derniers jours, a notamment déclaré M. Lahoud. Je condamne les accusations injustifiées lancées contre Bkerké, d’autant que les termes et les moyens utilisés sont étrangers à nos coutumes libanaises». Et le député du Metn-Nord d’ajouter : «J’ai la ferme conviction que le patriarche et Bkerké ont un rôle national important à jouer. Le patriarcat (maronite) fait preuve de sagesse, de lucidité et de clairvoyance. Il continuera à remplir un tel rôle comme par le passé». De son côté, M. Pierre Hélou, député de Aley, a également vivement stigmatisé les attaques du Rassemblement des ulémas du Akkar contre Bkerké et le patriarche Sfeir. «Je n’ai jamais adopté des positions à caractère confessionnel ou sectaire, a déclaré M. Hélou. Mais les propos tenus à l’égard de Bkerké et du patriarche Sfeir ont dépassé toute logique et constituent une atteinte aux traditions et aux coutumes de la vie politique libanaise». Et M. Hélou de poursuivre : «Je condamne vivement ces propos honteux et calomnieux qui ont visé cette haute instance nationale. De tels propos sont motivés par des considérations confessionnelles et ne font qu’attiser les dissensions (internes). Le Liban ne peut que rejeter ces prises de position qui sont totalement étrangères à nos traditions». En conclusion, M. Hélou a invité les fractions locales à s’abstenir de toute atteinte aux symboles religieux du pays. Les attaques contre Bkerké ont également été stigmatisées par des membres du Bureau politique Kataëb, réunis sous la présidence du vice-président du parti, M. Rachad Salamé. Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, ils ont condamné «la teneur et le ton» du communiqué du Rassemblement des ulémas du Akkar. Les responsables Kataëb ont souligné à ce sujet que de telles prises de position «ne reflètent nullement un souci de préserver l’unité du peuple libanais». En conclusion, le communiqué Kataëb met l’accent sur la nécessité d’éviter «toute provocation contre les leaders spirituels et politiques, d’autant qu’une telle attitude ne fait qu’exacerber les passions».
De nouvelles voix se sont élevées au cours des dernières vingt-quatre heures pour condamner les attaques et les menaces à peine voilées proférées par le Rassemblement des ulémas du Akkar contre le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Le Rassemblement des ulémas, rappelle-t-on, avait usé de termes injurieux pour parler du patriarche Sfeir, affirmant vouloir le...