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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

« Toute personne portée disparue ne se trouve pas forcément en Syrie », affirme Nasri Khoury

 «Toute personne portée disparue ne se trouve pas forcément en Syrie. Il faut tenir compte du fait que de nombreuses personnes ont disparu durant la guerre du Liban». C’est ce que le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, M. Nasri Khoury, a déclaré hier à la presse, au terme d’un entretien avec le vice-président du Conseil, M. Issam Farès. M. Khoury n’a pas toutefois voulu donner des précisions au sujet du nombre des détenus libanais en Syrie ou de la date à laquelle ils seront relâchés. Interrogé à ce sujet, il a commencé par déclarer que «la décision du président Bachar el-Assad de les relâcher en réponse au désir exprimé en ce sens par le général Émile Lahoud montre à quel point il est important que toutes les questions soient discutées entre le Liban et la Syrie dans le cadre officiel des institutions». Après avoir rappelé que le Conseil des ministres a formé une commission ad hoc pour suivre le dossier des Libanais emprisonnés en Syrie, M. Khoury a estimé qu’«il faut laisser cette commission le régler par les voies officielles et juridiques». «Quand elle aura en mains toutes les données nécessaires, elle les annoncera. Il y a lieu toutefois de noter qu’il existe un certain nombre de criminels de droit commun (libanais) détenus en Syrie. Il faut aussi prendre en considération le fait que de nombreuses personnes ont été portées disparues durant la guerre au Liban, ce qui fait que toute personne disparue ne se trouve pas forcément en Syrie. Les autorités syriennes ont remis aux autorités libanaises des listes officielles de noms et c’est sur base de ces listes que la commission traitera le dossier qui lui a été confié. Je ne veux pas me perdre en conjectures ou avancer des chiffres», a-t-il poursuivi. M. Khoury a été tout aussi vague au sujet de la date prévue pour la remise en liberté des détenus : «Au Liban, nous essayons toujours d’anticiper et de poser les problèmes à travers les médias, et en dehors de leur cadre officiel. Cela entrave les méthodes de règlement et favorise l’émergence de climats malsains. J’espère qu’on laissera la commission traiter ce dossier dans un cadre officiel».
 «Toute personne portée disparue ne se trouve pas forcément en Syrie. Il faut tenir compte du fait que de nombreuses personnes ont disparu durant la guerre du Liban». C’est ce que le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, M. Nasri Khoury, a déclaré hier à la presse, au terme d’un entretien avec le vice-président du Conseil, M. Issam Farès. M. Khoury...