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Actualités - CHRONOLOGIE

Les milieux politiques satisfaits de l’initiative d’Assad

Les milieux politiques ont continué à se féliciter hier de l’initiative du président syrien Bachar el-Assad sur le transfert au Liban des détenus libanais dans les geôles syriennes. Dans ces milieux, on estime que cette initiative traduit la politique d’ouverture et de dialogue prônée ces dernières semaines par Damas. Mais on appelle aussi le gouvernement libanais à assumer ses responsabilités et à rassurer les familles, nombreuses, qui affirment que leurs enfants sont détenus en Syrie. Saluant la décision prise par le président Bachar el-Assad de libérer les détenus libanais dans les prisons en Syrie, le ministre des Travaux publics Nagib Mikati a affirmé qu’elle traduisait la volonté syrienne de «dialoguer avec l’État libanais sur tous les points intéressant les relations bilatérales, de lever les obstacles qui empêchent le développement de ces relations et de renforcer la coopération et la coordination entre les deux pays». Le député Nehmatallah Abinasr a, lui aussi, applaudi à la démarche du président syrien, en rendant hommage au rôle joué par le président Lahoud, «qui a œuvré sur ce dossier depuis longtemps en silence». La Ligue maronite a pour sa part estimé que l’initiative du chef de l’État syrien constitue «un bon début à la correction des erreurs qui ont suivi les accords de Taëf». Le député Boutros Harb a favorablement accueilli la démarche du président syrien, tout en souhaitant «la libération de tous les prisonniers libanais détenus en Syrie, de manière à ce que le dossier soit définitivement clos». Il a enfin appelé le gouvernement «à traiter la question de manière responsable, pour que le sort de certains prisonniers ne reste pas inconnu» et pour que les familles de ces détenus «soient tenus au courant de la destinée de leurs fils, disparus depuis de longues années». Le député Albert Moukheiber a, quant à lui, déclaré que «la relaxation par l’État syrien des détenus libanais reflétait une volonté syrienne de clore un dossier épineux qui suscite les critiques des organisations internationales de défense des droits de l’homme». Puis, s’adressant au président Bachar el-Assad, M. Moukheiber a réclamé «l’extension de son initiative de libération au Liban tout entier», à travers le retrait des forces syriennes. Une délégation, formée des députés Mansour el-Bone, Farès Seaid et de l’ancien député Camille Ziadé, s’est, de son côté, rendue chez le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Bkerké. À l’issue de la rencontre, M. Seaid a critiqué l’absence du gouvernement des débats qui devraient le concerner principalement, à l’image de l’affaire des détenus libanais en Syrie ou de la question de la présence syrienne au Liban. Parmi les visiteurs de Bkerké, une délégation du Bloc national (BN) groupant le Amid Carlos Eddé, le secrétaire général Antoine Klimos, le président du conseil du parti Edmond Chbeir et Mlle Fadia Kiwan. M. Eddé a souhaité que «la relaxation des détenus libanais de Syrie constitue une entrée en matière au rééquilibrage des rapports libano-syriens et à la prise en compte de la volonté populaire libanaise, qui reste attachée à sa souveraineté, sa liberté et son indépendance».
Les milieux politiques ont continué à se féliciter hier de l’initiative du président syrien Bachar el-Assad sur le transfert au Liban des détenus libanais dans les geôles syriennes. Dans ces milieux, on estime que cette initiative traduit la politique d’ouverture et de dialogue prônée ces dernières semaines par Damas. Mais on appelle aussi le gouvernement libanais à...