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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

PNUD - Réintégration et réhabilitation socio-économique des déplacés Un programme ambitieux pour un véritable retour

Le programme de réintégration et de réhabilitation socio-économique des déplacés réalisé grâce au Pnud est entré, en 1998, dans sa deuxième phase. Le programme entamé en 1994 mise en premier lieu sur la réconciliation et l’intégration des jeunes dans leur village d’origine. Hier, le Pnud a organisé dans ce cadre une conférence qui a regroupé le ministre des Déplacés Marwan Hamadé, le représentant résident du Pnud au Liban Yves de San, les présidents des conseils municipaux, les notables, les associations civiles des villages déplacés de Baabda, d’Aley et du Chouf. On notait également la présence de plusieurs donateurs, d’agences onusiennes et de responsables au sein du Pnud et du ministère des Déplacés. •Au cours de la séance d’ouverture tenue hier matin place Riyad el-Solh, MM. Hamadé et de San ont pris la parole. Le ministre des Déplacés a indiqué que «depuis la création du programme en 1994, diverses équipes se sont formées pour œuvrer dans 156 villages des cazas du Chouf, de Baabda et d’Aley». Et de poursuivre : «qu’il n’était pas facile aux responsables du programme de transformer le développement socio-économique de la région en un véritable instrument de réconciliation». Soulignant que le «gouvernement libanais a contribué au financement du projet démontrant ainsi que le Liban respecte ses engagements», M. Hamadé a indiqué que «les Nations unies, la Norvège, le Fonds arabe pour le développement, qui ont contribué au financement du programme, ainsi que l’Union européenne ont fait confiance à un État libanais capable de se relever». M. de San a passé en revue les diverses étapes du programme dont la première phase a été entamée en 1994. «Depuis cette date, le programme a assuré une assistance technique auprès du ministère des Déplacés dans divers domaines notamment, la planification, la coordination et la mise en place de projets socio-économiques qui facilitent le retour», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que «le programme a également coordonné les efforts de diverses parties présentes sur le terrain». Au cours de la première phase, une banque de données, relative au retour des déplacés et aux besoins de la région, a été créée. Un budget de 4 450 000 dollars Le représentant résident du Pnud au Liban a également fourni des informations relatives à la deuxième phase du programme. Lancée en 1998, cette dernière se poursuivra jusqu’en 2001. «Cette étape, a-t-il dit, a été financée par des fonds octroyés par le gouvernement libanais, le CDR, le ministère des Déplacés, le Pnud et la Norvège. Elle touchera 11 600 familles». Les activités de la deuxième phase concernent notamment la réconciliation entre les déplacés et la population restée sur place, le développement social qui mise sur la santé, l’éducation et la formation du personnel, et la croissance économique qui privilégie l’agriculture et l’assistance technique. Également au cours de la séance d’ouverture, un film de six minutes, produit par le Pnud à Genève, a été projeté. M. Walid Attallah, assistant du directeur du projet des déplacés au Pnud, a pris la parole afin de présenter en détail le programme d’intégration et de réhabilitation socio-économique des déplacés. Le budget total du programme s’élève à 4 450 000 dollars dont 1 700 000 ont été utilisés au cours de la première phase. La contribution du Pnud s’élève à 30 % du total de la somme, celle du gouvernement libanais (ministère des Déplacés et CDR) à 52 %, de la Norvège à 11 % et du Fonds arabe pour le développement à 7 %. Le programme, qui prévoit des projets relatifs à la réhabilitation de presque la totalité de l’infrastructure socio-économique, œuvre principalement pour la réconciliation druzo-chrétienne. Dans ce cadre, le programme mise sur l’acceptation de l’autre chez la jeune génération. Ainsi des camps regroupant des jeunes et des enfants de toutes les communautés ont été organisés, des terrains de sports ont été construits et des équipements audiovisuels ont été assurés aux clubs de jeunes. Au cours de la conférence, des personnes impliquées d’une manière ou d’une autre dans le processus du retour ont pris la parole, notamment Roger Jawish, président du conseil municipal de Joun et président de la fédération de l’Iqlim el-Kharoub, Maha el-Dib, directrice d’une école publique de Btater, Rudolf Abou Gébrayel représentant de la section des jeunes à la Croix-Rouge libanaise, Andréa Moulla responsable de l’information sur l’environnement et Fady Abi Allam représentant le président du Mouvement de la paix permanente.
Le programme de réintégration et de réhabilitation socio-économique des déplacés réalisé grâce au Pnud est entré, en 1998, dans sa deuxième phase. Le programme entamé en 1994 mise en premier lieu sur la réconciliation et l’intégration des jeunes dans leur village d’origine. Hier, le Pnud a organisé dans ce cadre une conférence qui a regroupé le ministre des...