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Actualités - CHRONOLOGIE

Musique, peinture…et philatélie

Âgé de 54 ans, Agop Kassardjian, diplômé en génie civil de l’Université américaine de Beyrouth, gère depuis dix ans l’entreprise familiale de matériaux de construction située à Dora. Bien qu’il ait élu domicile dans la capitale française avec sa famille de 1979 à 1991, durant la guerre du Liban, le nouveau député de Beyrouth a toujours fait la navette entre Paris et Beyrouth où il devait s’occuper de son entreprise. Malgré les barricades, lui qui résidait à la rue Clemenceau se rendait quotidiennement à son usine de Dora. Très attaché à sa famille, le nouveau député de Beyrouth qui est le père de trois filles Valérie, Caroline, et Tamar, indique que s’il tient le coup «c’est grâce à l’aide et au soutien de ma femme Annie qui est très compréhensive. En ce moment, c’est ma vie familiale et privée qui en souffre le plus», ajoute-t-il. C’est que le nouveau député de Beyrouth travaille entre 14 et 15 heures par jour. Il n’est certes pas facile d’être le chef d’une entreprise, de diriger un parti et d’occuper le siège de député de Beyrouth. Le nouveau parlementaire parvient cependant à faire une heure de marche avant d’entamer sa journée de travail aux locaux de l’entreprise de Dora, au siège du Ramgavar à Saïfi et au bureau de la place de l’Étoile. Passionné d’histoire, de musique et de peinture, M. Kassardjian joue du piano «pour égayer les soirées entre amis», assure-t-il. Son amour de la musique l’a poussé à installer une chaîne stéréo dans son bureau de Dora. Il apprécie en particulier les symphonies de Beethoven, les concertos et préludes de piano de Chopin. N’écoute Bach que «quand il a la tête tranquille». Il aime également la musique jazz, moderne, et la musique traditionnelle arménienne. Fan de peinture, Kassardjian se dit incapable d’acheter une «véritable toile d’impressionniste qui coûterait les yeux de la tête. Je me contente d’aller contempler ce genre de peinture que j’aime dans les musées», dit-il. Il possède pourtant une autre collection de toiles, des œuvres de peintres d’origine arménienne de toutes nationalités. Le nouveau député de Beyrouth possède une vieille collection de timbres. «Une passion de jeunesse», dit-il en soulignant qu’après avoir «épousé la fille d’un philatéliste, j’ai mis fin à ce passe-temps». Explications : «J’ai remarqué à ce moment-là qu’il existe un côté professionnel qui me manquait et j’ai baissé les bras. J’ai su qu’avec de l’argent on peut acheter la plus belle collection du monde sans pour autant perdre son temps à chercher et répertorier les pièces». Côté lecture, Kassardjian n’a pas un véritable livre de chevet mais apprécie particulièrement les ouvrages portant sur l’histoire. Pour lui, «l’histoire se répète». «Et puis pour exercer une activité politique il est crucial de lire beaucoup», ajoute-t-il. Les époques qui le passionnent sont relatives notamment à l’époque du génocide arménien. Parmi les personnes qui ont marqué l’histoire, il voue une admiration pour Gandhi pour «sa détermination, sa force, son contrôle de soi». «Il a réussi à se faire entendre sans avoir recours à la violence», indique-t-il. Dans le domaine politique, c’est Charles de Gaulle qu’il préfère.
Âgé de 54 ans, Agop Kassardjian, diplômé en génie civil de l’Université américaine de Beyrouth, gère depuis dix ans l’entreprise familiale de matériaux de construction située à Dora. Bien qu’il ait élu domicile dans la capitale française avec sa famille de 1979 à 1991, durant la guerre du Liban, le nouveau député de Beyrouth a toujours fait la navette entre Paris...