PARLEMENT - Le Hezbollah souhaite plus de séances consacrées aux interpellations Série de réunions organisationnelles, place de l’Étoile

La politique était absente hier des réunions du bureau de la Chambre, des présidents et des rapporteurs des commissions ainsi que du bloc parlementaire de la résistance et du développement, toutes trois présidées par M. Berry et qui ont été strictement consacrées à des questions d’ordre organisationnel, selon des sources parlementaires concordantes. Durant sa première réunion, le bureau de la Chambre a convenu de la nécessité d’élire un nouveau président du Conseil national de l’audiovisuel, en remplacement de M. Nasser Kandil, durant la prochaine réunion parlementaire et a examiné un projet qui consiste à doter chaque commission d’un ordinateur. Quant aux présidents et aux rapporteurs des commissions, ils ont proposé de consacrer un peu plus de temps à l’examen des développements politiques et de rétablir ainsi une tradition qui était en vigueur sous le mandat de l’ancienne Chambre. Décision a été prise de tenir des réunions périodiques du bureau de la Chambre et des présidents et des rapporteurs des commissions, qui se tiendront le premier mardi de chaque mois. Les députés du Hezbollah ont, pour leur part, réclamé une intensification des réunions consacrées aux interpellations, en vue, ont-ils dit, d’un meilleur contrôle parlementaire de l’action de l’Exécutif. M. Berry devait répondre en expliquant qu’il faut au préalable examiner le mécanisme prévu pour ce genre de réunions pour qu’elles ne s’éternisent pas. Le président de la Chambre a en outre invité les commissions à déléguer un ou deux de leurs membres aux réunions consacrées aux interpellations afin qu’elles puissent exprimer à travers eux leurs remarques sur l’action de l’Exécutif et optimiser ainsi le contrôle parlementaire sur le gouvernement. Dans le même ordre d’idées, Mme Nayla Moawad a proposé que les organes de contrôle, à savoir, le Conseil de la fonction publique, l’Inspection centrale et la cour des comptes soient rattachées aussi au Parlement et non seulement à l’Exécutif. Sur un autre plan, les députés ont réclamé que les caméras d’observation installées dans le hall de la Chambre soient démontées et que le grand tableau noir sur lequel les noms des 128 parlementaires sont affichés dans l’hémicycle soit aussi enlevé, pour des raisons d’esthétique. Par ailleurs, au cours de la même réunion, les députés présents ont été répartis sur les groupes d’amitié avec les pays étrangers.