Mort d’une hémorragie cérébrale

Le dossier de Barakat Saïd el-Amil, ancien milicien de l’ALS décédé mercredi dernier dans sa cellule de la prison des Massaleh, est désormais entre les mains du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, M. Nasri Lahoud, ainsi que le rapporte notre chroniqueur judiciaire, Bahjat Jaber. Et parmi les éléments du dossier, figurent le témoignage des compagnons de cellule de Amil, présents avec lui la nuit de son décès ; ainsi que le rapport des médecins qui ont soigné le défunt durant son incarcération et qui l’ont autopsié à la suite de son décès. Selon ces derniers, Barakat el-Amil souffrait d’une hypertension artérielle qui a occasionné une hémorragie cérébrale suivie de la mort. «Nous n’avons relevé, après examen du cadavre, aucune trace de coups, de torture ou de violence», ont déclaré les médecins. Selon les sources officielles citées par notre chroniqueur judiciaire Bahjat Jaber, Amil aurait précisé à ses compagnons de cellule qu’«il n’avait été ni battu ni torturé», et que la nuit précédant son décès, il s’était levé pour aller à la salle de bains, vers 3h30, puis vers 6h30. «Lorsque nous avons essayé de le réveiller vers 7h30, il était mort», ont-ils rapporté. Ils ont prévenu le gardien-chef de la prison qui, après s’être rendu au chevet du détenu, a demandé que le corps soit emmené à l’Hôpital militaire où le décès a été confirmé. Enfin, M. Lahoud s’est entretenu avec l’avocat des héritiers de Barakat el-Amil auquel il a transmis tous les éléments du dossier.