Congrès Alimentation et risque potentiel d’intoxication

 La deuxième journée de toxicologie de la faculté de pharmacie de l’Université Saint-Joseph s’est tenue samedi au campus des sciences médicales, rue de Damas, en présence notamment du ministre des Déplacés Marwan Hamadé, de l’attaché de coopération et d’action culturelle de la Mission culturelle française Joël Lascaux et de la doyenne de la faculté de pharmacie Hermine Aydenian. Évoquant, dans son allocution de circonstance, l’angoisse de la population en ce qui concerne la sécurité alimentaire, M. Lascaux a précisé que «le droit de quelqu’un devient le droit à quelque chose» et que «l’opinion publique veut une réponse individuelle et non collective». «La santé n’a pas un prix mais un coût», a-t-il insisté. M. Lascaux a également parlé de l’étroite collaboration entre le Liban et la France notamment dans le domaine académique. De son côté, Mme Aydenian a noté que cette journée «témoigne de la vigilance et de la performance du travail dans un domaine répondant à un besoin national et contribuant à l’essor de notre pays». En effet, «une perspective à long terme et une dynamique s’imposent dans toutes les spécialités médicales pour garantir au citoyen une qualité de vie meilleure», a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : «Les journées scientifiques nous donnent l’occasion de réfléchir ensemble sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre notre objectif, d’actualiser nos connaissances dans des matières scientifiques évoluant à une vitesse vertigineuse, de comparer les résultats de nos expériences respectives afin de contribuer à l’établissement des critères d’une politique de la santé». Mme Aydenian a conclu en insistant sur la coopération entre la France et la faculté de pharmacie et qui a permis à cette dernière d’accomplir des progrès importants, tant sur le plan académique que dans la recherche. Organisée en collaboration avec le service culturel et de coopération scientifique et technique de l’ambassade de France au Liban, cette journée avait pour thème «La toxicité des produits d’origine alimentaire». « C’est un thème particulièrement d’actualité si nous tenons compte que les aliments que nous ingérons, loin d’être innocents, comportent un risque potentiel de contamination par certains germes, par les produits qui en sont issus ou par des substances toxiques utilisées dans un objectif précis, telles que les pesticides», explique Mme Aydenian.