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Actualités - CHRONOLOGIE

N. Lahoud : Que l’État initie le dialogue, tant entre les Libanais qu’avec les Syriens

«Le dossier des relations libano-syriennes est bel et bien ouvert et ne se refermera plus. Il serait donc plus judicieux d’en discuter sérieusement et que l’État commence par initier le dialogue, entre les Libanais d’une part, avec les Syriens de l’autre», a déclaré samedi le député du Metn, Nassib Lahoud, lors d’un entretien à la Voix du Liban. Interrogé sur les raisons pour lesquelles l’État et le gouvernement ont évité de faire face au dossier de la présence syrienne, Nassib Lahoud a énuméré les trois composantes, selon lui, au sein de l’opinion publique libanaise. «Il y a ceux qui défendent une souveraineté absolue, indépendamment de toute contingence régionale. Il y a également ceux qui accordent aux relations libano-syriennes la plus grande importance et ceux enfin pour qui prime la situation régionale. Ces trois analyses, je les partage, a affirmé M. Lahoud, et je reste fortement attaché, tant à la souveraineté du Liban qu’à l’établissement de relations privilégiées avec la Syrie. Je suis d’ailleurs convaincu que tout cela est possible. D’autre part, je suis contre les pratiques militaires palestiniennes au sein des camps de réfugiés, tout en étant un des plus chauds partisans de l’intifada». Nassib Lahoud s’est ensuite employé à démontrer pourquoi le gouvernement a perdu beaucoup de sa crédibilité. «Ce n’est pas seulement la négligence. C’est surtout l’inadéquation entre les slogans que les gens du pouvoir brandissent comme un étendard et les pratiques sur le terrain», a-t-il asséné. Critiquant le gouvernement Hariri, «trop large, trop nébuleux, nous aurions dû avoir un gouvernement formé de 18 ou 20 ministres», le député de Baabdate s’est également penché sur le dossier Geagea. «Nous devons en finir définitivement avec le dossier de la guerre, Samir Geagea devrait donc bénéficier d’une amnistie particulière. Je suis prêt à participer à l’élaboration d’une proposition de loi en ce sens», a-t-il conclu.
«Le dossier des relations libano-syriennes est bel et bien ouvert et ne se refermera plus. Il serait donc plus judicieux d’en discuter sérieusement et que l’État commence par initier le dialogue, entre les Libanais d’une part, avec les Syriens de l’autre», a déclaré samedi le député du Metn, Nassib Lahoud, lors d’un entretien à la Voix du Liban. Interrogé sur les...