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Actualités - CHRONOLOGIE

SANTÉ L’Hôtel-Dieu dément avoir admis des cas de Creutzfeldt-Jakob liés à l’ESB

Des rumeurs de plus en plus persistantes font état de l’existence, selon les versions, d’un ou plusieurs cas de Creutzfeldt-Jakob à l’Hôtel-Dieu causés par la consommation d’un animal atteint d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Interrogé, le Dr Raymond Chémaly, chef du service de neurologie dans cet établissement, nie que ces rumeurs soient fondées. «Quand j’ai eu vent de ces rumeurs et qu’on m’a posé cette question, j’ai fait le tour de tous les services de l’Hôtel-Dieu, et j’ai reçu la confirmation qu’aucun cas de Creutzfeldt-Jakob n’a été admis à l’hôpital», nous a-t-il assuré. « J’en ai déduit qu’on aurait probablement confondu avec un cas de Creutzfeldt-Jakob classique (qui n’a donc rien à voir avec la forme nouvelle qu’on suppose transmise par la consommation de produits animaliers infectés) que nous avions traité il y a un an et demi». Le Dr Chémaly affirme qu’il n’y a jamais eu de cas de Creutzfeldt-Jakob lié à l’ESB à l’Hôtel-Dieu. Rappelons qu’un responsable du ministère de la Santé interrogé précédemment par L’Orient-Le Jour avait nié qu’aucun cas pareil ait été déclaré au Liban. Le Creutzfeldt-Jakob dans sa forme classique est une maladie connue depuis les années vingt chez l’homme. Elle atteint surtout des sujets âgés de 60 ans et plus, chez qui elle cause des lésions au cerveau. La forme liée à l’ESB est beaucoup plus récente et elle a atteint des malades jeunes, avec des lésions comparables mais des symptômes légèrement différents. Au Liban, durant la période allant de 1988 à 1998, huit cas possibles et deux cas probables de Creutzfeldt-Jakob classique ont été observés.
Des rumeurs de plus en plus persistantes font état de l’existence, selon les versions, d’un ou plusieurs cas de Creutzfeldt-Jakob à l’Hôtel-Dieu causés par la consommation d’un animal atteint d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Interrogé, le Dr Raymond Chémaly, chef du service de neurologie dans cet établissement, nie que ces rumeurs soient fondées. «Quand...