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Actualités - REPORTAGES

ÉDUCATION L’enseignement privé tire la sonnette d’alarme

Depuis plusieurs années déjà, l’enseignement privé tire la sonnette d’alarme. Touchées par la crise économique, minées par des scolarités impayées, parfois contraintes de se transformer en institutions humanitaires, les écoles privées du pays, regroupant environ 500 000 élèves, plient sous les trop lourdes charges et taxes imposées par l’État, notamment celles qu’elles paient aux caisses des indemnités et de la Sécurité sociale, alors qu’elles sont contraintes par la loi de relever les traitements de leurs enseignants. Refusant de prendre en considération les sollicitations des représentants de l’enseignement privé, le gouvernement pratique la politique de l’autruche et ignore le problème qui a déjà entraîné la fermeture de quelques établissements, et le licenciement de centaines d’enseignants, menaçant l’enseignement privé dans l’ensemble du pays. Une enquête de « L’Orient-Le Jour » auprès de quelques établissements scolaires privés, suivie d’une entrevue avec le secrétaire général des écoles catholiques, Mgr Camille Zeidan, et d’une rencontre avec le trésorier du syndicat des enseignants, M. Nehmé Mahfoud, met au clair le problème tel qu’il est vécu par les institutions, les parents d’élèves et les éducateurs. La crise est aiguë, certes, mais les solutions existent, et requièrent une participation active de l’État libanais, qui s’obstine à faire la sourde oreille
Depuis plusieurs années déjà, l’enseignement privé tire la sonnette d’alarme. Touchées par la crise économique, minées par des scolarités impayées, parfois contraintes de se transformer en institutions humanitaires, les écoles privées du pays, regroupant environ 500 000 élèves, plient sous les trop lourdes charges et taxes imposées par l’État, notamment celles...