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Actualités - CHRONOLOGIE

frontière - Le rôle de la Finul n’est pas de faire la police, affirme Goksel Deux grenades contre une position israélienne

Les efforts diplomatiques déployés au cours des dernières 48 heures semblent avoir porté leurs fruits dans la mesure où l’on a évité, au moins provisoirement, une escalade à la frontière libano-israélienne. Mais il y avait encore hier des signes perceptibles de tension : l’aviation israélienne a survolé le Liban du Sud au Nord et franchi le mur du son au-dessus de Tyr, de Saïda et de Tripoli. D’autre part, des Palestiniens, qui manifestaient du côté libanais de la frontière avec Israël, à Ramiya, ont jeté deux grenades à main contre des soldats israéliens, sans faire de victime. Une cinquantaine de réfugiés palestiniens, venus du camp de Aïn el-Héloué (Saïda), sont arrivés jusqu’aux barbelés installés à la frontière et ont jeté des pierres puis deux grenades qui ont explosé à un mètre du poste israélien. Les soldats israéliens se sont mis à couvert, mais n’ont pas tiré. Goksel : La situation est « très calme » Par ailleurs, les combattants du Hezbollah n’ont pas regagné leurs positions le long de la frontière et l’armée libanaise et les Casques bleus de la Finul sont toujours en alerte. Côté israélien, la situation n’est pas moins tendue, l’armée étant toujours en état d’alerte après avoir acheminé des renforts à la frontière nord israélienne. Le porte-parole de la Finul, Timour Goksel, estime néanmoins que la situation au Liban-Sud est «très calme». «Je ne m’attends pas à une opération militaire d’envergure», a-t-il déclaré avant d’ajouter : «La tension qui avait régné ces derniers jours est retombée, et c’est probablement dû aux initiatives diplomatiques et aux médiations de toutes sortes». En revanche, M. Goksel se montre intraitable dès qu’il s’agit de la responsabilité de la sécurité à la frontière : «Notre mission telle que spécifiée par les résolutions (425 et 426) du Conseil de sécurité n’est pas de faire la police à nous seuls à la frontière libano-israélienne, mais d’assister les autorités libanaises à recouvrer leur autorité jusqu’à la frontière internationale», a-t-il déclaré. M. Goksel a poursuivi : «En coordination avec les forces de l’ordre libanaises, nous sommes capables de faire respecter l’ordre, mais pas tout seuls. Nous ne sommes pas des sacs de sable. Nous refusons de servir de cible». Et de conclure : «Nous ne sommes pas mandatés pour empêcher des manifestations palestiniennes à la frontière et si on le fait, on nous accusera alors de protéger Israël».
Les efforts diplomatiques déployés au cours des dernières 48 heures semblent avoir porté leurs fruits dans la mesure où l’on a évité, au moins provisoirement, une escalade à la frontière libano-israélienne. Mais il y avait encore hier des signes perceptibles de tension : l’aviation israélienne a survolé le Liban du Sud au Nord et franchi le mur du son au-dessus de Tyr,...