Droits de l’homme Amnesty dénonce les violations au Liban-Sud et dans les territoires

L’association des droits de l’homme Amnesty International a dénoncé hier ce qu’elle considère comme des violations des droits de l’homme survenues au cours des derniers affrontements au Liban-Sud, à Jérusalem et dans les territoires palestiniens. Dans un communiqué publié à l’issue d’une conférence de presse, Amnesty International a appelé le Hezbollah «à permettre aux trois soldats israéliens capturés samedi dernier, des prisonniers de guerre, d’avoir directement accès au Comité international de la Croix-Rouge». L’association déclare que «la prise d’otages est prohibée par le droit international et en désaccord avec les principes fondamentaux du droit humanitaire international». Elle a rappelé qu’elle «avait plusieurs fois réclamé la libération des Libanais détenus en Israël, notamment cheikh Abdelkarim Obeid et Moustapha Dirani». L’association, qui a également dénoncé les massacres des Palestiniens par l’armée et la police israéliennes à Jérusalem, a appelé les Nations unies «à former une commission d’experts intègres pour mener une enquête internationale sur les massacres des civils survenus le 29 septembre en Israël, dans les territoires occupés et au Liban-Sud». «L’armée, la police et la police frontalière israéliennes ont apparemment enfreint leurs propres règlements internes et les principes du droit humanitaire international en ce qui concerne l’utilisation de la force», a conclu Amnesty.