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Actualités - CHRONOLOGIE

Message d’Albright à Lahoud « Personne ne souhaite voir la violence s’étendre à tout le Liban », affirme Satterfield

«Personne ne souhaite voir la violence et les affrontements qui se sont produits la semaine dernière dans les régions frontalières du Liban-Sud s’étendre à tout le Liban», a déclaré hier l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, après avoir affirmé la nécessité de mettre fin «aux actes de provocation sur la frontière avec Israël». Tout comme l’Onu, les États-Unis souhaitent que le Liban déploie l’armée tout le long de la frontière afin que la sécurité soit assurée dans ce secteur par les forces étatiques et que la route soit ainsi barrée devant les jets de projectiles contre les soldats israéliens de l’autre côté de la frontière. La secrétaire d’État américaine, Mme Madeleine Albright, a adressé hier une lettre en ce sens au chef de l’État, le général Émile Lahoud. La missive a été remise au président par M. Satterfield qui a été reçu en fin d’après-midi à Baabda. «C’est un message qui encourage le gouvernement libanais à faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer le calme et la stabilité le long de la frontière. De notre côté, nous nous efforcerons d’aider à atteindre cet objectif», a déclaré l’ambassadeur à l’issue de l’entretien. «Nous – la communauté internationale et le secrétaire général de l’Onu (Kofi Annan) – avons dit à plusieurs reprises que la responsabilité incombe au Liban et aux Libanais de veiller à la stabilité et à la sécurité à la frontière libanaise», a ajouté M. Satterfield, en réponse à une question de la presse au sujet d’un éventuel déploiement de l’armée à la frontière. «Nous espérons que le gouvernement prendra cette mesure», a-t-il renchéri. Mais devant tous ses visiteurs, le chef de l’État a réaffirmé que la position du Liban à cet égard n’a pas changé, a-t-on appris de sources proches de Baabda. Il s’est félicité des efforts diplomatiques visant à rétablir le calme à la frontière, tout en indiquant que le déploiement des forces régulières est une affaire «qui concerne le Liban seul». Le général Lahoud a en outre rappelé que les forces de sécurité sont présentes au sud du pays et veillent à la sécurité de ses habitants, ajoutant que Beyrouth refuse de jouer le rôle de garde-frontières au profit d’Israël. Avec M. Satterfield, le chef de l’État a passé en revue la situation dans la partie méridionale du pays. Le diplomate américain a informée général Lahoud des efforts déployés par son pays pour «rétablir la stabilité et la paix, non seulement au Liban, mais également en Israël et en Palestine». Après avoir affirmé l’importance d’une reprise des négociations de paix, il a déclaré : «J’ai discuté avec le président Lahoud de notre souhait qui consiste à voir l’affaire des trois soldats israéliens (capturés samedi par le Hezbollah) réglée et à mettre fin aux actes de provocation à la frontière avec Israël. Personne ne souhaite que la violence et les affrontements qui se sont produits la semaine dernière dans les régions frontalières s’étendent à tout le Liban. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, avec le concours de la communauté internationale, pour qu’une telle chose n’ait pas lieu». En réponse à une question, M. Satterfield a indiqué que l’ambassade américaine rouvrira ce matin ses portes.
«Personne ne souhaite voir la violence et les affrontements qui se sont produits la semaine dernière dans les régions frontalières du Liban-Sud s’étendre à tout le Liban», a déclaré hier l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, après avoir affirmé la nécessité de mettre fin «aux actes de provocation sur la frontière avec Israël». Tout comme l’Onu, les...