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Actualités - CHRONOLOGIE

Dette publique : question écrite de Kassarji au gouvernement

La campagne dirigée contre la gestion du gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a été qualifiée d’« étrange » par les milieux politiques, économiques et financiers qui craignent que ces rumeurs ne se répercutent négativement sur la stabilité financière et économique du pays, selon l’agence al-Markazia. La BDL, ajoute al-Markazia, s’abstient de répondre à ces accusations « qui ne servent que les intérêts de ceux qui les lancent », car elle réalise pleinement la justesse de sa stratégie financière qui a déjà fait ses preuves à maintes occasions. Rappelons que le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, avait dénoncé samedi, dans une interview accordée à la Voix du Liban, de « nombreux abus » au sein de la BDL. « Après Paris II, nous avons entendu parler d’une baisse probable des taux d’intérêt (...). Plus tard, nous avons évoqué l’existence de bons du Trésor émis au bénéfice de certaines institutions financières à des taux allant de 16 à 20 %. Je détiens des preuves écrites à ce sujet et j’attends que les responsables corrigent ces informations, s’il y a lieu », avait déclaré M. Aridi. De son côté, le député de Zahlé, Georges Kassarji, a adressé hier une question écrite au gouvernement, par l’intermédiaire du président de la Chambre, Nabih Berry. M. Kassarji demande au gouvernement de répondre aux quatre questions suivantes : • Pourquoi le gouvernement, le ministère des Finances et les instances concernées se sont-ils abstenus de confirmer ou d’infirmer l’information donnée par M. Aridi ? • Puisque le gouvernement reconnaît implicitement l’authenticité de cette information, pourquoi n’expose-t-il pas les raisons qui l’ont poussé à contracter cette dette à un taux d’intérêt aussi élevé que 20 %, alors qu’il affirme par ailleurs que les taux d’intérêt sont descendus à un « niveau acceptable ». • Quelles sont les raisons d’un tel comportement, quelle est l’institution financière qui a bénéficié de ce régime de faveur, et quelles sont ses relations avec les membres du gouvernement et avec les preneurs de décision ? • Cette déclaration, faite par un ministre dont la parole ne peut être mise en doute, laisse supposer l’existence d’opérations similaires. Le gouvernement est donc invité à rendre publics les noms des autres institutions financières qui, après la tenue de Paris II, ont bénéficié de paiements en bons du Trésor jouissant d’un taux d’intérêt supérieur à 10 %. D’un avis totalement opposé, l’ancien président de l’Association des banques, Abdallah Zakhem, a dénoncé la campagne dirigée contre le gouverneur de la Banque du Liban, estimant que « certains politiciens s’en prennent à lui, étant incapables de s’attaquer à plus haut placés ». « Le gouverneur de la Banque du Liban applique, de l’avis de tous, une politique financière judicieuse dans l’intérêt de l’économie libanaise et du Trésor », a-t-il déclaré.
La campagne dirigée contre la gestion du gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a été qualifiée d’« étrange » par les milieux politiques, économiques et financiers qui craignent que ces rumeurs ne se répercutent négativement sur la stabilité financière et économique du pays, selon l’agence al-Markazia. La BDL, ajoute al-Markazia, s’abstient de...