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Actualités - ANALYSE

Un conflit avec l’Irak aurait des retombées économiques négatives

Les bruits de bottes dans la région et les risques de guerre entre la coalition conduite par les États-Unis et l’Irak se précisent de jour en jour. La tension sur ce plan devrait s’accroître sensiblement au début de la nouvelle année et pourrait atteindre son paroxysme entre la fin du mois de janvier et le mois de février prochain, plus précisément après la publication du rapport des inspecteurs de l’Onu chargés de déterminer si l’Irak possède oui ou non des armes de destruction massive. Le résultat des élections législatives israéliennes anticipées, prévues pour la fin du mois de janvier, et la formation du nouveau gouvernement israélien ne manqueront pas, en outre, d’influer sur le cours des événements dans la région. Selon des sources diplomatiques libanaises, le conflit avec l’Irak risquerait de provoquer un effritement des rangs arabes dans la mesure où plusieurs pays membres de la Ligue, plus particulièrement les États du Golfe, placeront leurs bases militaires à la disposition des forces américaines et des alliés occidentaux. La dislocation du front interne arabe pourrait en outre s’aggraver si l’Irak s’emploie à attaquer ou à bombarder des pays arabes servant de bases de départ aux troupes et avions alliés. En tout état de cause, les sources diplomatiques locales soulignent que, selon une étude américaine, le Liban figure parmi les 75 pays arabes et étrangers qui subiront les retombées négatives de la guerre américaine contre l’Irak. Avec la Jordanie, l’Égypte et la Syrie, le Liban est, en outre, l’un des quatre principaux pays qui subiront un grave préjudice économique à la suite du conflit avec l’Irak en raison, notamment, de l’interruption des exportations en direction du marché irakien. Dans le même temps, les consommateurs libanais risquent de faire face à une hausse des prix des carburants durant le conflit. L’interruption temporaire de la production irakienne pourrait, plus particulièrement, provoquer un accroissement des prix de l’essence et du mazout sur le marché local. Khalil FLEYHANE
Les bruits de bottes dans la région et les risques de guerre entre la coalition conduite par les États-Unis et l’Irak se précisent de jour en jour. La tension sur ce plan devrait s’accroître sensiblement au début de la nouvelle année et pourrait atteindre son paroxysme entre la fin du mois de janvier et le mois de février prochain, plus précisément après la publication du...